Peter Von Kant, célèbre réalisateur à succès, habite avec son assistant Karl, qu’il se plaît à maltraiter. Un jour, il rencontre et s’éprend d’Amir, un jeune homme d’origine modeste, et lui propose de partager son appartement.
Ruiné, le baron de Sigognac abandonne son château pour accompagner des comédiens ambulants en route pour Paris. Sur la route, il fait la connaissance de différents membres de la troupe, devient l'amant de Sérafine, et assiste à la mort de Matamore, désespéré de n'avoir pu gagner le cœur d'Isabelle...
Amoureux de sa femme de chambre, un homme ne cesse de vouloir la posséder. Et tandis qu'elle se refuse à lui, elle se donne à tous les autres. Soit "La Femme et le pantin" version Buñuel : séduction, violence et force... du désir et de l'imaginaire, surtout. Buñuel clôt sa filmographie en apothéose (sarcastique), faisant jouer à deux actrices différentes le même rôle, simultanément !
Servais, un reporter photographe, rencontre Nadine Chevalier, une comédienne contrainte d'accepter des rôles indignes de son réel talent afin de survivre. Elle est mariée à un être charmant, Jacques, sorte de Pierrot désenchanté qui fuit les réalités de la vie. Nadine et Servais découvrent vite l'importance de leur rencontre qu'ils ne veulent, l'un et l'autre, réduire à une banale aventure.
Mado, actrice célèbre, passe ses vacances d'été en compagnie de son frère Simon, de son fils Julien et de Brice, son amant du moment. Une sensuelle interrogation sur la création et la vie, libre adaptation de "La Mouette" de Tchekhov.
Mai 1946 : Après neuf ans d'internement, Antonin Artaud sort de l'asile de Rodez pour revenir à Paris parmi les siens. Ce jour est l'illumination de Jacques Prevel. Jeune poète, il va suivre Artaud dans ses pérégrinations... Dans cette étonnante "biographie" inspirée, Gérard Mordillat signe, avec Jérôme Prieur son complice, un film rugueux comme peut l'être l'écriture, libre comme la poésie...
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