Roberto Rossellini s'envole pour l'Inde en 1957, et ramène un film poétique, à mi-chemin entre rêve et réalité. Désireux d'éviter le film carte postale, le réalisateur italien s'est plongé dans la réalité complexe d'un pays fourmillant pour en capter l'essence envoûtante... Le film, présenté à Cannes en 1959, était réputé perdu jusqu'en 1999 et sa sortie en salles.
Le jeune réalisateur suisse Gaël Métroz part seul, caméra au poing, sur les traces de l'écrivain Nicolas Bouvier. Il découvre que l'Orient n'est plus la terre insouciante des années 50 relatée dans « L'Usage du Monde ». En dessinant sa propre route, Gaël Métroz révèle la philosophie du voyage prônée par l'écrivain.
Deux parties, " East " et " Far East ", pour deux invitations au voyage, de Moscou à l' Afghanistan, en passant par la Mongolie intérieure et l'Inde. Le film tente de créer la fiction en utilisant les images de la vie réelle et le montage. Un essai de rédécouvrir le monde à travers l'oeil d'une caméra.
«Les films d’alertes et catastrophistes ont été tournés (...), maintenant il faut montrer qu’il existe des solutions, faire entendre les réflexions des paysans, des philosophes et économistes qui, tout en expliquant pourquoi notre modèle de société s’est embourbé dans la crise écologique, financière et politique que nous connaissons, inventent et expérimentent des alternatives.» Coline Serreau
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