Dans un camp humanitaire ouvert à Paris, des réfugiés sont en transit. Dans ce centre de "premier accueil", ils se reposent de la rue où ils ont échoué à leur arrivée en France. Mais déjà, ils doivent affronter la Préfecture.
Un film poème en 18 vagues, comme autant de scènes pour décrire Paris et ses paysages urbains traversés par un "jeune mineur étranger isolé", les attentats, les roses blanches, l'état d'urgence, le bleu-blanc-rouge, l'océan atlantique et ses traversées, les volcans, la beat-box, la révolte, la colère, la violence d’État, un chant révolutionnaire, le silence, et la joie… Rien que la joie.
Jackson Heights est l’un des quartiers les plus cosmopolites de New York. Ses habitants viennent du monde entier et on y parle 167 langues. Ce quartier incarne à lui seul la nouvelle vague d’immigration aux États-Unis et concentre les problématiques communes aux grandes villes occidentales comme l’immigration, l’intégration et le multiculturalisme.
A Rome en 2001, face à l'intolérance qui monte dans leur quartier, leur ville et dans tout le pays, Mario Tronco, compositeur, et Agostino Ferrente, documentariste, s'attellent à un projet fou : rassembler des musiciens du monde entier dans un même orchestre et dans un même but, celui de sauver l'espace culturel de la Piazza Vittorio et son Cinéma Apollo, voué à devenir une salle de bingo...
Composé de fragments qui se télescopent, créant de multiples jeux de temporalité et de spatialité, ce film montre sur une durée de trois ans, les conditions de vie des personnes migrantes à Calais. Par là-même, il décrit la manière dont les politiques engagées par les États policiers modernes débordent le cadre de la loi, et font surgir des espaces d’indistinctions entre l’exception et la règle.
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