Février 2019, la candidature de Bouteflika provoque une révolution en Algérie. Le film suit Nardjes, une jeune femme engagée dans les manifestations à Alger, et capture son introspection. Karim Aïnouz offre un portrait touchant de sa quête de changement.
Le réalisateur Kleber Mendonça Filho revisite Recife, sa ville et la capitale de l'Etat du Pernambouc. Dévoilant les changements architecturaux et urbanistiques au fil des décennies, par le biais d'images d'archive et d'extraits de films...
Chaque année à Gualeguaychù au Brésil a lieu un carnaval dans lequel des hommes – pour la plupart hétérosexuels et macho – revêtissent des costumes flamboyants. L’arrivée du beau Gaston dans ce milieu masculin fermé va créer trouble, tensions et désirs.
Portrait d'un militant de gauche assassiné dans une embuscade policière. Ce film fait un an après sa mort, retrace à travers le témoignage de ses camarades de lutte et de ses amis, la vie et l’histoire politique de Carlos Marighela.
Le 4 septembre 1969, des révolutionnaires brésiliens enlèvent l'ambassadeur des États-Unis. Ils réclament la publication de leur manifeste et la libération de quinze prisonniers politiques.
Six ans après avoir quitté mon pays le Brésil, je reçois par la poste une vieille bande-son où je trouve l’enregistrement de la cérémonie de mariage de mes parents. J’avais 26 ans.
Dans la région reculée du Nord Este au Brésil, le village de Toritama survit grâce à l'industrie du textile. Le Carnaval constitue le seul moment de loisir de l’année pour les travailleurs exploités dans les usines délabrées.
Linn da Quebrada, aux prestations scéniques audacieuses et radicales, est une femme noire et transgenre dans une société où les actes racistes et transphobes sont légion, d’autant plus qu’ils sont légitimés par un parti politique, qui s'est hissé à la tête du pays, aux revendications politiques des plus discriminatoires... Grand Prix Documentaire au Festival Chéries-Chéris en 2018.
Dans un Rio en ébullition, la colère gronde. Indianara, révolutionnaire hors norme, mène avec sa bande un combat pour la défense des minorités et la survie des personnes transgenres au Brésil. Face à la menace totalitaire qui plane sur le pays, une seule injonction : résister !
En 2018 a lieu la seconde édition de Mr. Leather Brazil. Le concours agite les esprits de la communauté gay fétiche de Sao Paulo.
En treize panoramiques à 360°, d'une lenteur hypnotique, Walden suit le parcours d'une cargaison de bois. Le mode de transport se fait tour à tour camion, cargo, pirogue... Les paysages se dévoilent au regard du spectateur, de la forêt autrichienne à la jungle brésilienne.
Marcelo évoque ses vies passées. Celles où il était Gengis Kahn, une courtisane française, ou encore, Novalis, poète allemand à la recherche d'une rose bleue. Marcelo se livre et se met en scène. Il parle de sa famille, de la religion, de sa séroposivité, de ses fantasmes et de ses amants... Marcelo parle de sa vie présente et de ce qu'il en attend.
Dans un centre social de la banlieue de Sao Paulo géré par l'Eglise évangélique, Giselle, une femme ayant des problèmes d'alcool, attend la décision de Valeria, l'assistante sociale. Celle-ci doit décider si Giselle peut avoir la garde de ses enfants, qui passent leurs journées au centre.
Julia Katharine, nippo-brésilienne transgenre, reçoit chez elle le cinéaste (avec qui elle a déjà tourné). Avant que le jour se lève, elle évoque sa relation avec ses parents, un amour de jeunesse qui n’en était pas un, ses insomnies et sa passion pour le cinéma. En compétition internationale "Premiers films" au Cinéma du réel 2018.
Quand, en 1988, Vincent Carelli filme au Brésil la lutte des Guarani-Kaiowá pour la restitution de leurs terres, il ignore que vingt ans plus tard, la violence se sera aggravée. De retour auprès des résistants exsangues, il fouille l’histoire coloniale.
Scandé par l’exclamation « Terre ! Terre ! » et nourri par le "Manifeste anthropophage" d’Oswald de Andrade (1928), ce film est une évocation fiévreuse de l’histoire coloniale du sertão brésilien. Sélection officielle Cinéma du Réel 2016. [Film en version originale avec sous-titres anglais]
Au Brésil, un géologue parcourt des régions inhabitées, et se dessine l'histoire d'un amour absent... Les deux cinéastes filment avec fascination le Sertão, région mythique du Cinéma Novo brésilien, revenant aux sources du Super 8 et de la caméra au poing chère à Glauber Rocha. Un road movie qui devient un voyage quasi onirique en même qu'une histoire d'amour.
Douze minutes ; c'est le temps durant lequel nous suivons le parcours d'une tomate, depuis sa production dans la plantation de M. Suzuki, jusqu'à son point d'arrivée, décharge publique de l'île aux Fleurs. Film pamphlet, systématique et grinçant, ce court métrage dénonce la sous-humanité qu'entraîne l'économie de marché et les 13 millions de Brésiliens sous-alimentés.
Gilberto Gil livre un concert dans une petite ville d'Amazonie. Ce concert est l'aboutissement d'un périple autour de l'hémisphère sud, du Brésil à l'Afrique du Sud et l'Australie, qui fait face aux problèmes de racisme et d'identité...
Le photographe brésilien Sebastião Salgado s'est lancé à la découverte de territoires vierges aux paysages grandioses. Sa vie et son travail nous sont révélés par les regards croisés de son fils, Juliano, qui l’a accompagné dans ses derniers périples et de Wim Wenders, lui-même photographe. Prix spécial « Un certain regard » au festival de Cannes 2014- César meilleur documentaire 2014.
Brésil. Une station-service dans une terre brûlée. Une route sans fin. Cocada et Nego, 14 et 13 ans. Cocada rêve de devenir chauffeur. Son père est mort assassiné, alors il s’est trouvé un père de substitution, Mineiro. Nego, lui, vit dans une favela. Sa mère voudrait qu’il s'éduque mais il veut partir gagner de l’argent. Le mouvement des camions leur parle de ce pays dont ils ne savent rien.
Depuis longtemps, mus par un violent désir de vivre, les paysans du Nordeste du Brésil émigrent vers São Paulo, ville mirage d’un rêve essentiel à chaque pauvre de la terre : manger, nourrir sa famille, être reconnu socialement. Le président Lula fut l'un de ceux-là. José 18 ans, à son tour s'apprête à parcourir 3000 km pour rejoindre les 8 millions de Nordestins qui vivent à São Paulo.
Entre saudade d'un paysage familier détruit et science-fiction du souvenir d'enfant, évocation de l'oncle Mauro, exilé à Cayenne. En sélection au Festival Cinéma du Réel 2013. Ce film a reçu le Prix du Court-métrage au Festival Cinéma du Réel 2013.
À Fortaleza, au Brésil, aimer, boire et chanter. Rentrer chez soi en bravant les chiens errants. Et photographier, jusqu’à ce que l’appareil en plastique acheté en 2013 ait rendu l’âme. Leornardo Mouramateus propose un montage photographique accompagnant les dérives et les déboires des fêtes de ses amis. Ce film a obtenu le Prix du court-métrage au Festival Cinéma du Réel 2015.
«Les films d’alertes et catastrophistes ont été tournés (...), maintenant il faut montrer qu’il existe des solutions, faire entendre les réflexions des paysans, des philosophes et économistes qui, tout en expliquant pourquoi notre modèle de société s’est embourbé dans la crise écologique, financière et politique que nous connaissons, inventent et expérimentent des alternatives.» Coline Serreau
"Saudade do Futuro" emprunte les yeux des Nordestins pour regarder São Paulo, et leurs voix pour chanter la ville ! Venus vivre dans le sud du pays pour fuir la sécheresse du Nordeste ou chercher fortune, ces "repentistas" s'accompagnent à la guitare ou au tambourin pour chroniquer le quotidien, improviser des rimes et des vers chantés et créer une musique de rue en prise étroite avec la réalité.
Le Brésil comme vous ne l'avez jamais vu. Voilà un film documentaire conçu pour un chœur de 14 personnages adultes et 6 enfants. Chacun raconte une part de sa propre vie et se reconnaît aussi dans l'écho de la parole des autres. Par la voix mais aussi par la musique, la poésie, les danses, ils racontent la fragilité de l'instant, les couples qui s'aiment, les rêves, la sécheresse, la terre...
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