Ouverte il y a 30 ans, en plein Quartier latin, la quincaillerie de mon père est un haut lieu de sociabilité. C’est aussi l’ancien terrain de jeu de mon enfance. Bricomonge va fermer. À l’heure de l’inventaire et des comptes, j’accompagne mon père dans les derniers moments du magasin. Et je cherche à comprendre ce qui a amené le militant maoïste qu’il était dans les années 60 à vendre des clous.
Le cinéaste Laurent Kern et sa famille voyagent à travers l'Iran en camping-car. Avec leurs filles, ils imaginent de nouveaux mondes et des histoires de western. À travers ces jeux et la parole de militants iraniens, le film interroge bientôt les figures d'autorité, la politique et Nuit Debout.
"Décembre 2010 : la révolution éclate en Tunisie, le pays d'origine de mon père. Souffrant du trouble bipolaire, je traverse au même moment un épisode maniaque d'une telle intensité qu'il me laisse presque entièrement amnésique."
Paulette, Avignonnaise d'âge mûr, vit seule et suit un traitement de substitution. Un jour, elle reçoit une lettre de Djilali, du centre pénitentiaire. Il l'aime toujours. Il lui demande de l'attendre.
Journal intime du cinéaste, réflexion sur la guerre et sur la transmission. Eléments autobiographiques, fictifs, archives personnelles et notamment de la correspondance de la mère du cinéaste. C'est un film ? "C’est un poème sur les gens. Ce qu'ils croient et ce qu'ils veulent. Et ce qu'ils croient vouloir. " écrivait Nathan Zach dans un poème qui pourrait, peut-être, définir ainsi cet essai filmé
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