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Journal intime, réflexion sur la guerre et sur la transmission. C’est un poème sur les gens. Ce qu'ils croient et ce qu'ils veulent, ce qu'ils croient vouloir.
Journal intime du cinéaste, réflexion sur la guerre et sur la transmission. Eléments autobiographiques, fictifs, archives personnelles et notamment de la correspondance de la mère du cinéaste. C'est un film ? "C’est un poème sur les gens. Ce qu'ils croient et ce qu'ils veulent. Et ce qu'ils croient vouloir. Même si peu nombreuses sont les choses sur cette terre qui méritent notre intérêt. Et c'est un poème sur ce que les hommes font. Car ce qu’ils font est plus important que ce qu’ils n’ont pas fait..." écrivait Nathan Zach dans un poème qui pourrait, peut-être, définir ainsi cet essai filmé.
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" Qu'offrir en retour à une mère chérie et disparue ? Tant qu'à être cinéaste, un film. Amos Gitaï, grande voix du cinéma israélien contempo
" Qu'offrir en retour à une mère chérie et disparue ? Tant qu'à être cinéaste, un film. Amos Gitaï, grande voix du cinéma israélien contemporain, s'y colle avec Carmel, film de poésie et de collage, où les déchirures personnelles font écho à l'histoire morcelée du pays. (...) La figure, réelle autant que rêvée, de la mère, celle de la transmission dans le judaïsme, éclaire et adoucit ce maelstrom qui pose, in fine, la grande question de cette transmission. Transmettre quoi et à qui ? La présence de la femme et des enfants de Gitaï dans ce récit diffracté en souligne l'urgence. Lové sur lui-même au risque de l'impénétrabilité, le film la renvoie à son tour aux spectateurs."
Jacques Mandelbaum" Tous les genres, tous les dispositifs, toutes les combinaisons possibles entre images et sons, docu et fiction, film familial et installat
" Tous les genres, tous les dispositifs, toutes les combinaisons possibles entre images et sons, docu et fiction, film familial et installation (possibles que Gitai a pratiqués tout au long de sa carrière, mais film par film), se mélangent ici en une seule œuvre autour de deux fils rouges unificateurs : la sphère intime du cinéaste et l’histoire de son pays. (...) Finalement, Gitai est peut-être plus un cinéaste du montage, du collage et de l’agencement que du plan."
Serge Kaganski" C’est un film qu’il faudrait voir sans en rien savoir. Justement parce qu’il est tissé de tant d’éléments qui lui préexistent, et qui s’in
" C’est un film qu’il faudrait voir sans en rien savoir. Justement parce qu’il est tissé de tant d’éléments qui lui préexistent, et qui s’inscrivent dans d’innombrables filiations, parcours, chambres d’échos. Carmel, qui sort ce mercredi 13, est un film végétal, un « film-arbre » – et qui surprend de la part du cinéaste architecte qu’est Amos Gitai, si doué pour dresser des plans, fussent-ils très complexes, si talentueux pour organiser selon la logique propre à chaque réalisation l’agencement des idées, des images, des personnages. Ici il s’agit d’autre chose. C’est qu’au principe du film se trouve un mystère – un mystère qui, comme dans toute œuvre d’art digne de ce nom, n’a pas à être percé ou éclairci, mais dont l’œuvre doit se nourrir.
Ce mystère se déploie à partir d’une question qu’on pourrait définir comme celle de l’identité, mais en laissant au mot son indécision, la multiplicité des sens qui y répondent. Car cette identité est sans doute celle de l’homme qui se nomme Amos Gitai, mais elle se déploie sur l’écran, dans le temps et dans la lumière, selon des combinaisons de forces aussi riches et invisibles que la manière dont un arbre, pour grandir, se nourrit de soleil et d’eau, de sels minéraux et du passage des oiseaux et des insectes, du vent et de la terre.
Il faut donc souhaiter aux spectateurs une sorte d’innocence, et de disponibilité d’esprit, pour se brancher sur le métabolisme en action qu’est le film. Il sera bien temps ensuite d’en détailler les sources et composants, comme un botaniste peut analyser les ingrédients chimiques qui se combinent pour faire vivre et croître un grand arbre. De reconnaître par exemple, dans ces scènes évoquant la prise de Jérusalem et la destruction du Temple par les Romains en 70 avant Jésus-Christ, à la fois un événement fondateur dans l’histoire du peuple juif, une référence omniprésente dans la diaspora puis le sionisme, le retour d’un thème que Gitai a lui-même traité à de multiples reprises (...)
Ramifications, assonances et dissonances, où l’idéologie jusqu’au-boutiste de Massada comme les effets de miroir déformant entre l’image antique des Juifs contre les Romains et l’image moderne des Palestiniens contre les Juifs émettent des ondes troublantes."
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