Quand Zhang Mengqi interroge les anciens de son village sur la famine de 1959-61, son projet de mémorial réveille les souvenirs mais aussi le déni. En sélection officielle, compétition internationale, du festival Cinéma du réel 2013. ATTENTION LE FILM N'EST DISPONIBLE QU'EN VERSION ORIGINALE SOUS-TITREE EN ANGLAIS
" ... très personnelle, est la démarche de la jeune Chinoise Zhang Mengqi dans Autoportrait : danser au KM 47 (2013). Danseuse à Pékin, elle était retournée, il y a deux ans, dans le village de son enfance pour interroger les paysans sur la grande famine de 1959. De la préhistoire pour elle, née en 1987. On avait vu ce film ici l’an dernier. L’autoportrait de cette année en est la suite. Dans ce même village, dont bien des habitants ont connu ses parents, elle vient recueillir des fonds pour ériger une stèle en l’honneur de ces morts.
Tout le film, au plus près de la vie plutôt misérable de ces délaissés, tourne autour de la question s’il est opportun de dresser ce mémorial « à des gens, dit un survivant, qui n’étaient pas des héros ».
Témoignage d’une difficulté à rompre avec des habitudes de soumission, cette autobiographie est d’abord l’histoire de la rencontre d’une jeune femme avec un passé qu’elle ne veut pas enterrer. Et un portrait de la Chine d’aujourd’hui, à l’image peut-être de ce chevreau qu’on voit, dans le village, hésiter à franchir un ruisseau, pourtant bien maigre."
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