Au Portugal, le quotidien d’une famille est bouleversé par la crise : alors que le père se retrouve au chômage, la mère doit désormais cumuler deux emplois. Leur fille, quant à elle, continue de vivre sa vie d’adolescente, sans se laisser abattre.
Une nuit, des travailleurs surprennent la direction en train de vider leur usine de ses machines. Ils comprennent qu'elle est en cours de démantèlement et qu'ils vont bientôt être licenciés. Pour empêcher la délocalisation de la production, ils décident d'occuper les lieux...
Jorge, boxeur fauché et sans emploi, voit sa femme le quitter pour repartir au Brésil avec leur fils. Pour pouvoir les retrouver, il va devoir s'engager dans une société de recouvrement de dettes aux méthodes douteuses.
Où Schéhérazade doute de pouvoir encore raconter des histoires qui plaisent au Roi. Son père, le Grand Vizir, lui donne rendez-vous dans la Grande Roue. Et Schéhérazade reprend : « Ô Roi bienheureux, quarante après la Révolution des Oeillets, dans les anciens bidonvilles de Lisbonne, il y avait une communauté d’hommes ensorcelés qui se dédiaient à apprendre à chanter à leurs oiseaux... ».
On raconte qu'une juge affligée pleurera au lieu de dire sa sentence quand viendra la nuit des trois clairs de lunes. Un assassin en fuite errera plus de quarante jours durant dans les terres intérieures et se télétransportera pour échapper aux gendarmes. Les habitants d’un immeuble de banlieue sauveront des perroquets et pisseront dans les ascenseurs, entourés de morts et de fantômes.
Fiction/documentaire où Schéhérazade raconte les inquiétudes qui s'abattent sur le pays : "Ô Roi bienheureux, on raconte que dans un triste pays où l'on rêve de baleines et de sirènes, le chômage se répand. La forêt brûle la nuit malgré la pluie et hommes et femmes trépignent d’impatience de se jeter à l'eau en plein hiver (...) …" Et le jour venant à paraître, Shéhérazade se tait.
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