Hubert n'aime pas sa mère. Du haut de ses 17 ans, il la jauge avec mépris, ne voit que ses pulls ringards, sa décoration kitsch et les mécanismes chers à sa génitrice : la manipulation et la culpabilisation. Dans les arcanes de l'adolescence - expériences illicites, amitié, sexe et ostracisme - Hubert est rongé par la hargne qu'il éprouve à l'égard d'une femme qu'il aimait pourtant jadis.
Esther commence à trouver son corps étrange. Commence une lente exploration. Coupures, plaies, mutilation... Esther se met en pièces, littéralement - pour mieux sentir l'âme derrière la chair ? Mieux s'aimer. Se nourrir de soi, s'avaler, pour s'accepter.
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