
Danielle Arbid : "Beaucoup de caractère et de ténacité"
VIDEO | 2010, 2' | La réalisatrice de Peur de rien et Dans les champs de bataille nous parle de son admiration pou1
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Amour, travail, tout va pour le mieux dans la vie d'Esther. Pourquoi alors se mutiler ? Que cherche-t-elle ainsi ?
Esther commence à trouver son corps étrange. Commence une lente exploration. Coupures, plaies, mutilation... Esther se met en pièces, littéralement - pour mieux sentir l'âme derrière la chair ? Mieux s'aimer. Se nourrir de soi, s'avaler, pour s'accepter. Avant d'explorer les mêmes thèmes par le biais d'un film de genre ("Ne te retourne pas", avec Marceau et Bellucci), le premier long-métrage de Marina de Van (qu'elle a écrit, réalisé et interprété après une série de court-métrages dérangeants) révèle une cinéaste dont la matière première d'inspiration est notre propre chair. Mangez ! Car ceci est du (bon) cinéma.
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" Dans ma peau peut se voir comme un film fantastique sous influence Cronenberg, autour d'un corps mutant devenu aussi mystérieux, étranger
" Dans ma peau peut se voir comme un film fantastique sous influence Cronenberg, autour d'un corps mutant devenu aussi mystérieux, étranger à sa propriétaire que s'il s'agissait d'une soucoupe volante. Pour exprimer cela, quelques traces de sang sur une moquette suffisent (...)
secondairement, un film d'amour, mais comme peuvent l'être certains opus dingos de Ferreri ou d'Oshima. L'amour passionnel, littéralement dévorant, d'Esther pour son propre corps devient si impérieux qu'il met à sac tout le reste, vie de couple et vie professionnelle."
"... Dans ma peau fonctionne comme un film d'occupation. Occupation qu'il faudrait comprendre dans le même sens que les ouvriers qui occupen
"... Dans ma peau fonctionne comme un film d'occupation. Occupation qu'il faudrait comprendre dans le même sens que les ouvriers qui occupent leur lieu de travail pour suspendre la productivité qu'en retirent leurs patron. L'automutilation à laquelle s'adonne le personnage d'Hélène (non pas interprété mais incarné par Marina de Van) ne consiste pas, dans une tendance suicidaire, à retourner contre soi sa force corporelle mais à la retrouver pour soi, elle qui était destinée jusqu'alors au compagnon, au travail et à un nouvel appartement ; comme la destruction des machines par les ouvriers consiste en la réappropriation de leur force de travail qui profitait, jusque-là, moins à eux qu'à leurs patrons (...)
Aussi répugné que soit le spectateur, il trouve sa place dans ce dispositif qui n'est pas l'oeuvre d'un sujet masochiste mais bien plutôt celle d'un artiste, secoué par des pulsions de vie, animé par le désir de contester les critères esthétiques dominants en révélant à chacun les puissances de son corps."
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