Baroudeur, aventurier, compteur infatigable, Silva a fait tous les métiers et arpenté toutes les routes. Arrivé dans un petit village au nord du Portugal, il se lie d'amitié avec une jeune fille, Ana, bercée par la multitude d'histoires qu'il lui raconte.
Los Angeles, la nuit.De jeunes gens rapportent les souvenirs d’une ville étrangère – Téhéran – dans une langue qui n’est pas la leur, comme possédés par l’esprit d’Iraniens exilés. Leurs corps devenus hybrides, hôtes dans les deux sens du terme, évoluent dans un univers rendu irréel par la présence fantomatique d’un autre espace-temps.
À Bruxelles, une Palestinienne, un Daghestanais, un Islandais et une Française se livrent à différentes performances mettant en jeu des histoires séculaires – chrétiennes notamment – dont l’imagerie a imprégné la culture occidentale. Par le biais de ces gestes et paroles d’emprunt, des récits personnels émergent qui disent l’éloignement de chacun à son environnement et à sa culture d’origine...
Donal Foreman a rarement vu son père, le documentariste américain d’origine irlandaise Arthur MacCaig, mort en 2008. Plongeant dans ses archives, il apprend à connaître ce Parisien d’adoption à travers ces images parfois inédites sur le sujet qui l’a occupé toute sa vie : le conflit nord-irlandais. En compétition française, au Cinéma du réel 2018.
En accompagnant cinq personnes en fin de vie, les réalisateurs nous confrontent frontalement à ces corps et ces esprits affaiblis et interrogent notre regard. Il en ressort un grand film sur l’amour. Présenté dans la section "IR/réel" au Cinéma du réel 2018.
Réflexion autour de la question, hautement explosive, des frontières de l'ex-URSS, par des entretiens successifs qui dessinent un imaginaire soviétique collectif. Le film est présenté dans la section "IR/réel", au Cinéma du réel 2018.
Le musicien Franco Melis, sonneur de launeddas (clarinette polyphonique sarde), est filmé dans des lieux liés à la pratique de son instrument et de sa transmission, en des plans qui épousent rythmiquement les phrases musicales des sonates. En compétition internationale dans la section "Courts-métrages", au Cinéma du réel 2018.
Une exploration des manières de vivre ensemble, de l'intime au collectif, de l'un au multiple et les moyens de maintenir des liens avec les disparus. En compétition internationale, dans la section "Premiers films", au Cinéma du réel 2018.
À la surface paisible du Lac Léman, sur la côte vaudoise duquel il s’est installé, Jean-Marie Straub fait remonter l’histoire d’une résistance locale qui a dessiné le paysage politique suisse de l’après-guerre. En compétition internationale dans la section "Courts-métrages", au Cinéma du réel 2018.
Un film poème en 18 vagues, comme autant de scènes pour décrire Paris et ses paysages urbains traversés par un "jeune mineur étranger isolé", les attentats, les roses blanches, l'état d'urgence, le bleu-blanc-rouge, l'océan atlantique et ses traversées, les volcans, la beat-box, la révolte, la colère, la violence d’État, un chant révolutionnaire, le silence, et la joie… Rien que la joie.
L’arrivée de Toto le marcassin chez Madeleine, le voyage de Vincent en Inde et ses démêlés avec les singes, ou les rêves de Joseph provoqués par la machine à pression continue. Trois histoires que va partager Pierre et qui convoquent d’une manière ou d’une autre notre rapport à l’animal, à cet autre prochain... Le film a reçu deux prix au FID de Marseille, en 2017.
Promeneurs et travailleurs des terrils du Nord de la France et des falaises de craie d'Angleterre parcourent un paysage friable. Le noir et blanc 16 mm et le travail sonore naviguent de lanière ludique entre mémoire sociale, onirisme et abstraction.
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