En novembre 1992, en pleine guerre en ex-Yougoslavie, le journaliste Paul Marchand tente de rendre compte du siège de Sarajevo et du sort des 400 000 habitants pris en otage par les troupes serbes. Sûr de lui, il n'a pas peur d'aller au plus près des violences... Guillaume de Fontenay a mis plus de vingt ans à réaliser son premier film, tiré du livre du même nom écrit par Paul Marchand.
Bologne, 2002. Les universités se soulèvent contre la réforme du travail. L’assassinat d’un juge ouvre des vieilles blessures politiques entre l’Italie et la France. Marco, ex-militant d'extrême gauche, condamné pour meurtre et réfugié en France depuis 20 ans grâce à la Doctrine Mitterrand, est soupçonné d’avoir commandité l'attentat. Il décide alors de prendre le maquis, avec sa fille de 16 ans.
Alessandro, paranoïaque et épileptique, compte parmi les enfants d'une famille nombreuse que les tares congénitales n'ont pas épargnée. Il nourrit pour son frère Augusto une admiration sans bornes et pour sa soeur Giulia un amour coupable.
Sur la côte brésilienne, un quartier prospère se rassure, puis s'inquiète, de l'arrivée d'une société de sécurité privée. Chronique de la violence, sociale et politique, une des grandes révélations de l'année 2015, Prix de la critique internationale au Festival de Rotterdam. Par le réalisateur d' Aquarius (Cannes 2016)
Rafael est balayeur depuis trente ans dans la même usine. Lidia, elle, fait partie des sept employés qui entourent et soignent une vieille Mexicaine richissime. Mais elle n’a d’yeux que pour son chien qui, à sa mort, devient son héritier. Pour Lidia, au début, cela rien ne change vraiment. Puis elle s'interroge sur ce que signifie avoir un chien pour patron...
En 1965, après un coup d'état militaire, le général Soeharto engage des gangsters biberonnés au cinéma d'action pour vider l'Indonésie de la "racaille communiste". On estime à un million le nombre de victimes de ces tortionnaires qui paradent aujourd'hui en chemises à fleurs parmi les danseuses à plumes. Un portrait vertigineux des tortionnaires, qui vivent en toute impunité de nos jours
Après le braquage d'un fourgon blindé, José, Farouk et Réza se réfugient dans une planque de 13 m². Enfermés avec l'argent, la conscience salie, les liens des trois amis se révèlent au fil des conflits qu'engendre cette situation oppressante.
Se suicider sur le lieu de son travail... quelles douleurs, quelles humiliations derrière cet acte ultime ? Un film-puzzle pour approcher l'inexplicable : fragments intimes, de groupe, sociaux et politiques...
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