Ibrahim, Suleiman, Manar et Altayeb, cinéastes facétieux et idéalistes, sillonnent dans un van les routes du Soudan pour projeter des films en évitant la censure du pouvoir. Ces quatre amis de toujours se mettent à rêver d’organiser une grande projection publique dans la capitale Khartoum et de rénover une salle de cinéma à l’abandon. Son nom ? La Révolution...
En 1948, Edith Piaf offre sa première caméra à Charles Aznavour. Elle ne le quittera plus. Jusqu’en 1982 Charles filmera des heures de pellicules qui formeront le corpus de son journal filmé. Aznavour filme sa vie et vit comme il filme. Partout où il va, sa caméra est là, avec lui. Elle enregistre tout. Les moments de vie, les lieux qu’il traverse, ses amis, ses amours, ses emmerdes.
Cinéaste, photographe, artiste... Agnès Varda fait le tour de sa vie et revient sur sa carrière et ses inspirations. Utilisant aussi bien des captations de ses conférences, que des archives ou des entretiens, la réalisatrice fait un dernier cadeau aux cinéphiles, en leur contant une merveilleuse leçon de cinéma.
Portrait de Salim Shaheen, l'acteur-réalisateur-producteur le plus populaire et prolifique d’Afghanistan, à l'occasion du tournage de son cent onzième film. Entouré de comédiens, tous plus excentriques et incontrôlables les uns que les autres, il fabrique des films de série Z dans un pays en guerre depuis plus de trente ans. Nothingwood livre le récit d’une vie passée à accomplir un rêve d’enfant.
En 1982, Manoel de Oliveira réalisa, dans le plus grand secret, un film qui ne devait être visible qu’après sa mort. Visite ou Mémoires et Confessions est un film autobiographique sur sa vision de la vie, son cinéma et la demeure familiale qu’il a tant aimée.
Depuis dix ans, Arthur Joffé, l'auteur de "Harem" et "Alberto express" se voit refuser ses scénarios. Son désir et son plaisir de filmer se sont décuplés. Avec une petite caméra, il se raconte alors au fil d'un vagabondage cinématographique. Les gens qu’il aime, les lumières qu’il aime, ses voyages... Réalisé sur trois années, ce Feu Sacré nous dit que filmer est bien une autre façon d’aimer.
1970, Steve McQueen arrive en France avec en tête un défi d’envergure : tourner "le film ultime de course automobile". Une œuvre qu’il désire baptiser Le Mans. Quarante-cinq ans plus tard, deux réalisateurs exhument les images réputées disparues de ce tournage hors du commun.
Journal intime du cinéaste, réflexion sur la guerre et sur la transmission. Eléments autobiographiques, fictifs, archives personnelles et notamment de la correspondance de la mère du cinéaste. C'est un film ? "C’est un poème sur les gens. Ce qu'ils croient et ce qu'ils veulent. Et ce qu'ils croient vouloir. " écrivait Nathan Zach dans un poème qui pourrait, peut-être, définir ainsi cet essai filmé
Le réalisateur du "Chagrin et la pitié" lègue ses mémoires audiovisuels dans ce documentaire en forme d'autoportrait traversé par ses films, eux-mêmes nourris par l’Histoire (de la France de Vichy à l'Irlande en passant par la guerre des Balkans). Sans oublier le charme du monde, de la beauté de Venise à l’éclat de sa mère en passant par les souvenirs allemands de son enfance.
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