À 70 ans, Ueli Maurer,cultivateur suisse de pommes de terre travaille depuis plus de dix ans à ce qu'il considère être l’œuvre de sa vie, l'invention de la parfaite machine à frites. Malgré de nombreux revers, ce paysan continue de parfaire sa machine, sans se laisser démonter. Il a déjà investi plus de trois millions de francs suisses dans son développement, et espère réussir à percer à Dubaï.
Les vibrations hypnotisantes d’un contrebasse résonnent dans la rade, des bouées alignées semblent les ressentir. Les premiers baigneurs courageux avancent en rythme frôlant la surface du lac Léman, suivis par un couple de poules d’eau. Sorti de nulle part, un musicien émerge de l’eau jouant imperturbablement pendant que de nombreux oiseaux écoutent le concert, posés sur des barrières flottantes.
François ne connaît rien au cinéma, mais doit chroniquer des films pour un petit journal de la Vallée de Joux. Rosa est une critique reconnue oeuvrant dans le plus grand quotidien du pays. Une relation de séduction s’instaure eux, entre la provocation et le désir, la théorie et la chair...
Sauver des oiseaux pour se sauver soi-même : après une longue maladie, Antonin, que son corps continue de « lâcher » régulièrement, apprend dans un centre d’accueil pour oiseaux en détresse.
Zé, 50 ans, alcoolique, travaille dans le port de Lisbonne à charger et décharger des containers qui partent et qui viennent des quatre coins du monde. Il n’est jamais sorti de son quartier et cache de l’argent pour partir dans un des gros bateaux de croisière qui font escale au port. Lorsque sa femme, possessive, lui vole cet argent, Zé va tenter par tous les moyens de réaliser son rêve
En avril 2006, 13 000 personnes de l'ethnie Dajo se réfugient dans la plaine de Gouroukoun, à l'Est du Tchad. Tous sont des survivants de la guerre du Darfour. Ils y construisent un camp, s'y enferment et s'y inventent une survie...
Nathalie Adler est en mission pour l’Union Européenne : elle est notamment chargée d’organiser la prochaine visite de Macron et Merkel dans un camp de migrants. Mais qui a encore envie de croire en cette famille européenne au bord de la crise de nerfs ?
En 2011, la cinéaste découvre le travail du réalisateur espagnol José-Luis Guerin. «J’ai alors pensé à lui adresser une lettre, sous la forme d’une auto-fiction, pour tenter de saisir ce qui m’avait émue dans ses films. (…) J’ai entrepris de donner vie à ce que j’appellerais des rumeurs, sans m’obliger à toujours dire la vérité.» dit-elle. (Sélection Cannes 2013-Quinzaine des réalisateurs)
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