Après des études en histoire de l’art, Vincent Dieutre réalise plusieurs court-métrages dans le cadre de l’IDHEC dont Arrière Saison qui est primé au Festival de Belfort en 1986. Il est ensuite lauréat d’une bourse de la Villa Médicis hors les murs à Rome et à New York où il réalise plusieurs vidéos sur des artistes. Puis il écrit et tourne en 16 mm Rome désolée, son premier long métrage, sélectionné au Festival de Berlin. Adoptant un point de vue à la première personne, il nous entraîne dans ce beau film en plans fixes dans les pas d’un jeune homosexuel drogué et de ses errances intimes. Les rues de Rome deviennent désespérées quand la voix off fait ressentir la souffrance dans un exercice de durée. On retrouve dans ses autres films comme Leçon de Ténèbres (2000), Bonne Nouvelle (2001), Mon Voyage d’hiver (2002), Fragments sur la Grâce (2006), son style particulier qui oscille entre documentaire et fiction, matériaux autobiographiques et références esthétiques. Toujours il est question de son homosexualité, de ses rencontres amoureuses ou esthétiques mais toujours mise en scène avec sens...
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Après des études en histoire de l’art, Vincent Dieutre réalise plusieurs court-métrages dans le cadre de l’IDHEC dont
Arrière Saison qui est primé au Festival de Belfort en 1986. Il est ensuite lauréat d’une bourse de la Villa Médicis hors les murs à Rome et à New York où il réalise plusieurs vidéos sur des artistes. Puis il écrit et tourne en 16 mm
Rome désolée, son premier long métrage, sélectionné au Festival de Berlin.
Adoptant un point de vue à la première personne, il nous entraîne dans ce beau film en plans fixes dans les pas d’un jeune homosexuel drogué et de ses errances intimes. Les rues de Rome deviennent désespérées quand la voix off fait ressentir la souffrance dans un exercice de durée.
On retrouve dans ses autres films comme
Leçon de Ténèbres (2000),
Bonne Nouvelle (2001),
Mon Voyage d’hiver (2002),
Fragments sur la Grâce (2006), son style particulier qui oscille entre documentaire et fiction, matériaux autobiographiques et références esthétiques. Toujours il est question de son homosexualité, de ses rencontres amoureuses ou esthétiques mais toujours mise en scène avec sensibilité, voire raffinement. C’est ainsi que Vincent Dieutre construit une œuvre toute singulière et exigeante, à la lisière des arts plastiques et du journal intime, à contre-courant du formatage et du cinéma commercial.
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