Ezra Miller : "J'essaie d'abord de comprendre comment mon personnage se sent physiquement"
Le jeune acteur américain évoque son travail d'interprète et sa manière de construire et d'appréhender la psycholo1
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Dans son pensionnat, Robert aime chercher sur internet les images violentes et pornos. Un jour, il filme par hasard la mort par overdose de deux camarades...
Nouveau venu dans un prestigieux pensionnat de la Côte Est, le jeune Robert passe son temps libre à surfer sur Internet, à la recherche d’images violentes ou pornos. Intégrant l’atelier audiovisuel, il filme par hasard la mort tragique par overdose de deux étudiantes… Le premier film explosif d'un jeune réalisateur de 25 ans, révélé au Festival de Cannes 2008.
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"C'est d'une étonnante précision, d'une inquiétante banalité, d'une déroutante confusion. (...) Une véritable sensibilité documentaire."
" Le film s'ouvre par une succession de petites vidéos trouvées sur le Web : un gag autour d'un bébé qui rit, un accident de voiture, la pe
" Le film s'ouvre par une succession de petites vidéos trouvées sur le Web : un gag autour d'un bébé qui rit, un accident de voiture, la pendaison de Saddam Hussein, un porno dans lequel un homme soumet une femme à une inquiétante pression psychologique...
Robert zappe de l'une à l'autre (...) et cherche dans ces vidéos, et dans celles qu'il réalise lui-même, une réponse à sa quête de vérité.
Ce qu'il fabrique en réalité est une sorte de bulle schizophrène qui va douloureusement éclater au contact du réel (...) Antonio Campos signe un film d'un pessimisme noir, dont l'univers rappelle celui du dernier roman de Breat Easton Ellis, Paranoid Park".
"Antonio Campos livre une stimulante réflexion sur les images et la psyché adolescente. Radical, éprouvant, frustrant, Afterschool pose des
"Antonio Campos livre une stimulante réflexion sur les images et la psyché adolescente. Radical, éprouvant, frustrant, Afterschool pose des questions auxquelles il ne cherche pas de réponses. Mais il y a là un cinéaste, un vrai, d'autant plus prometteur qu'il n'a que 24 ans et que c'est son premier long-métrage."
Nicolas Schaller"... L’image inaugurale est celle d’un pictogramme d’ordinateur, petit moulin moulinant pour signifier qu’un téléchargement d’images est en
"... L’image inaugurale est celle d’un pictogramme d’ordinateur, petit moulin moulinant pour signifier qu’un téléchargement d’images est en cours. Dès lors que l’on voit cette ouverture à l’ancienne, c’est-à-dire dans une salle de cinéma, le trouble est grand. Et autorise bien des questions gênantes, mais essentielles : qui filme ? Qui tient la caméra ? Et, conséquemment, qui regarde ? Serait-ce la vieille et toujours vaillante question de la place du spectateur qui est ainsi rédimé ? Oui, mais en l’élargissant au spectacle du monde entier. Car Afterschool est un film littéralement « assisté par ordinateur »
(...) le film (...) brasse plusieurs régimes d’images : vidéo, webcam, haute définition, bas de gamme, sur petit format d’ordinateur ou sur grand écran de cinéma. Les manières de filmer sont elles aussi jetées dans cette tornade d’incertitudes : zooms incontrôlés, chaos du cadre, son direct plus ou moins pourri, mais aussi travellings chiadés, mouvements soignés, acteurs dirigés (dont l’infrangible Ezra Miller dans le rôle de Robert). On voit l’idée, pas du tout théorique car incarnée : tout écran fait écran, toute caméra est une caméra de surveillance.
(...) Tel un lointain descendant du photographe de Blow up, Robert se demande s’il a bien vu ce qu’il a regardé et, si tant est qu’un mystère soit caché dans sa captation de la mort, saura-t-il jamais le retrouver ? Sa thérapie post-traumatique, pilotée par un psy de l’école qui est sans doute le personnage le plus insupportablement gentil, consiste, mal pour le mal, à tourner un mémorial vidéo dédié aux deux jeunes disparues. Le résultat est un coupé-collé foutraque (interviews tronquées, plans fixes sur rien…) qui a l’heur de scandaliser le directeur du collège (« il n’y a même pas de musique »), mais qui a surtout valeur d’auto-insurection du film dans le film. Ce que vous croyez voir n’est pas ce que vous regardez. Ce que vous regardez est encore pire. Antonio Campos, optimiste et pariant sur l’intelligence des spectateurs de son film, croit à une sorte de génération spontanée de la vérité par le cinéma..."
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