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Alors qu'elle se ressource dans la maison de campagne de son amie d'enfance, Catherine voit son état de santé se dégrader et prendre une tournure inquiétante.
Catherine traverse une mauvaise passe. Son amie d’enfance, Virginia, l’emmène dans la maison de campagne de ses parents, nichée au bord d’un lac. Le lieu semble idéal pour se ressourcer, mais l’état de Catherine se dégrade et ne tarde pas à prendre une tournure inquiétante.
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" Devant le visage fascinant de l’actrice – interprète de l’ambitieuse publicitaire Peggy Olson dans la série Mad Men (2007-2015) –, la camé
" Devant le visage fascinant de l’actrice – interprète de l’ambitieuse publicitaire Peggy Olson dans la série Mad Men (2007-2015) –, la caméra de Ross Perry semblait s’envoler, trouver enfin une plénitude d’inspiration, et l’on entrevoyait alors ce que pouvait devenir son cinéma : un vibrant générateur d’intensité émotionnelle.
Catherine entre en dépression le jour où son compagnon la plaque brutalement. Son état empire : sa crispation névrotique gagne du terrain.
Si Queen of Earth franchit une étape considérable dans sa filmographie, c’est parce que le cinéaste a bien retenu la leçon : non seulement il retrouve Elisabeth Moss, mais il lui offre même le premier rôle, plaçant son faciès ductile au centre d’un inquiétant cataclysme intime et faisant de celui-ci un véritable catalyseur de forces maléfiques. "
" (...) Le face-à-face entre la malheureuse Catherine et la consolatrice Virginia, très heureuse avec son petit ami, a déjà eu lieu une pre
" (...) Le face-à-face entre la malheureuse Catherine et la consolatrice Virginia, très heureuse avec son petit ami, a déjà eu lieu une première fois, un an plus tôt, dans la même maison. Mais les places étaient alors inversées. Catherine était encore avec son boyfriend et Virginia, elle, dans une solitude difficile. A chaque fois, l'homme, de trop, semble troubler l'amitié des deux femmes. A moins qu'il leur serve de bouclier...Car, derrière la tendresse des amies, perce, peu à peu, le soupçon de la détestation...
Au bord du thriller psychologique, on reste, heureusement, du côté du mystère. Avec cette blonde (Elisabeth Moss) et cette brune (Katherine Waterston) en parfait duo-duel, l'étrangeté des sentiments révèle tous ses reflets, en un brillant jeu de miroirs. Des peines de coeur, on passe aux maux de l'âme, avec plus d'une pensée pour Persona (1966), un des chefs-d'oeuvre d'Ingmar Bergman, où deux femmes se retrouvaient dans une maison, au bord de la mer.
La référence n'est ni cryptée ni ampoulée : c'est tout naturellement qu'Alex Ross Perry tourne son regard vers le grand cinéma d'hier, quitte à donner à Queen of earth des airs rétros. On pourrait aussi convoquer le souvenir du Polanski de l'époque : Répulsion, en 1965. L'important est que, bien au-delà de l'exercice de style, le trouble opère, et avec une superbe sophistication. "
" (...) Perry retrace en parallèle deux séjours dans la maison : celui-ci, qui voit Virginia prendre le dessus avec autant de prévenance que
" (...) Perry retrace en parallèle deux séjours dans la maison : celui-ci, qui voit Virginia prendre le dessus avec autant de prévenance que de férocité, et celui de l’été précédent, où les rôles étaient alors inversés avant que le mauvais sort ne s’abatte sur Catherine. Dans un sens ou dans l’autre, les femmes ne s’accordent de délicatesses qu’à la façon d’un chat jouant avec sa proie : la bienveillance précède la pure prédation.
L’impression d’ensemble est celle d’un tunnel de scènes épousant le point de vue de Catherine au point de frôler la noyade, tant le film s’ajuste à une perception déformée par l’anxiété et la paranoïa, qui confond peu à peu passé et présent. Perry n’est pas en reste pour transformer la maison et ses alentours en un espace mental à la valeur métaphorique un peu lourdingue, et il charge encore un peu plus la mule en parsemant son film d’une inattendue mais assez oppressante musique de thriller (confiée à son très polyvalent collaborateur Keegan DeWitt).
Mais même si tout cela a comme toujours de quoi chatouiller nos seuils de tolérance, cela confirme néanmoins ce qu’il y a de remarquable chez lui : sa faculté à travailler tout près des nerfs. Malgré ses défauts, et même avec eux, indissociablement, Queen of Earth est un authentique film de fièvre. "
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