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Au coeur de la jungle, un chaman solitaire et un Européen venu chercher une plante sacrée entreprennent un voyage où passé, présent et futur se confondent
Dans les profondeurs de la jungle, un chaman solitaire reçoit la visite d'un Européen venu chercher une plante sacrée puissante, possédant la vertu d’apprendre à rêver. Ensemble, ils entreprennent un fantastique voyage où passé, présent et futur se confondent... Inspiré par les différents journaux d'un ethnologue-explorateur, un naturaliste et un ethnobotaniste, une incroyable odyssée qui rappelle l'aventure du "Aguirre" de Werner Herzog. Présenté à la Quinzaine des réalisateurs au festival de Cannes 2015 et nommé aux Oscar 2016 (meilleur film étranger).
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" De son troisième long métrage, le Colombien Ciro Guerra fait une immense rêverie aussi énigmatique, dense
" De son troisième long métrage, le Colombien Ciro Guerra fait une immense rêverie aussi énigmatique, dense et luxuriante que cette jungle dans laquelle il est le premier, depuis une trentaine d'années, à poser sa caméra.
L'Etreinte du serpent est un film d'aventures, dont le parcours sinueux, contemplatif et hypnotique glisse vers les confins de la folie, dans une Amazonie hantée : ici, la violence des colons exploitant le caoutchouc ; plus loin, une mission catholique où des orphelins sont fouettés au coeur de la nuit ; ailleurs, un messie dément qui s'offre à ses adeptes dans une eucharistie cannibale...
Tout ce périple, entre violence historique et vertige spirituel, semble suivre les traces d'un Werner Herzog (Aguirre ou la colère de Dieu, Fitzcarraldo). Et de Joseph Conrad dans son roman Au coeur des ténèbres. Avec son noir et blanc hiératique, le cinéaste cherche, pourtant, l'exact opposé de cet exotisme à l'occidentale. Il teste notre perception, notre représentation de ce monde opaque et fascinant. Jusqu'à la toute dernière image, au centre du mystère."
" Si dans ses grandes lignes le film s’apparente au fameux Aguirre, la colère de Dieu de Werner Herzog, il en diffè
" Si dans ses grandes lignes le film s’apparente au fameux Aguirre, la colère de Dieu de Werner Herzog, il en diffère en substituant la communion à la colonisation. Ici les Blancs, malgré les craintes justifiées des Indiens, ne s’imposent pas et ne sont pas des prédateurs. A la limite, ce sont des reporters ou scientifiques à la Humboldt ou Lévi-Strauss. Tournée en noir et blanc, cette dérive jusqu’aux confins de la mort rappelle immanquablement celle du Dead Man de Jim Jarmusch. On est dans ce type de dépaysement et de fantaisie. La particularité principale du film est son enchevêtrement de deux lignes narratives, mettant en scène le même Indien, Karamakate, à deux époques éloignées de sa vie.
[La] quête entraîne un largage des amarres, à la fois métaphorique et concret (...), qui mène insensiblement à une forme de perdition, voire de décomposition du réel, et in fine au trip psychédélique. Pourtant, le film n’est ni brouillon ni impressionniste. Il est clair et lisible, égrenant des épisodes variés sans jouer sur une quelconque subjectivité.
Le voyage fluvial, assimilable au chemin vers la connaissance ou vers l’au-delà, dicte son aspect méandreux au film, émaillé de rencontres pointant les déviances de la civilisation chrétienne – des enfants indiens élevés comme des esclaves par un moine ; une hallucinante secte christique pratiquant des sacrifices humains. L’Etreinte du serpent, qui illustre toute une cosmogonie et façonne une microsociété humaine de bric et de broc, est une utopie, un grand film-monde."
" C’est ce contexte historique précisément situé qui fait de L’Etreinte du serpent bien plus qu’
" C’est ce contexte historique précisément situé qui fait de L’Etreinte du serpent bien plus qu’une fantaisie new age pour lecteurs de Carlos Castaneda, comme le furent Au-delà du réel, de Ken Russell, ou le Blueberry de Jan Kounen. Voyage vers ce monde irrémédiablement disparu, filmé dans un magnifique noir et blanc, riche d’une infinité de nuances, L’Etreinte du serpent (El abrazo de la serpiente, en VO) est aussi un grand film d’aventures, une sorte de bande dessinée parcourue par d’étranges personnages : un moine entouré d’enfants, un récoltant de caoutchouc infirme et halluciné, un gourou qui se prend pour le messie, régnant sur une communauté sectaire exaltée…"
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