Navigateur non compatible. Veuillez utiliser un navigateur récent
En 1936, Stefan Zweig quitte définitivement l'Europe. De Londres à New-York, de New-York à Petropolis, l'écrivain est hanté par la guerre qu'il croyait fuir...
En 1936, Stefan Zweig décide de quitter définitivement l'Europe. De Londres à New-York, de New-York à Petropolis, l'écrivain et intellectuel qui croyait fuir la guerre la retrouve dans chaque discussion, dans chaque son, dans chaque visage... La comédienne Maria Schrader signe son deuxième film en évitant les lieux communs du biopic.
Le lecteur n'est pas installé ?
Pour votre information, la lecture en mode hors-ligne n'est pas compatible avec le système d'exploitation Linux
" Stefan Zweig (1881-1942) aurait pu avoir droit à un biopic de plus. Plus ambitieuse, plus originale, la réalisatrice et actrice Maria Schr
" Stefan Zweig (1881-1942) aurait pu avoir droit à un biopic de plus. Plus ambitieuse, plus originale, la réalisatrice et actrice Maria Schrader a préféré consacrer à l'écrivain autrichien un film méditatif, presque conceptuel.
Tout souligne la stature du romancier : on l'admire, on le flatte, on le sollicite, il est au centre du monde. Pourtant, c'est un fantôme. Epuisé par les voyages, déraciné, il n'a plus la force de faire la guerre à un monde en guerre. Ni de profiter de la vie sous le soleil du Brésil, qu'il appelle pourtant « le pays de l'avenir ». Avec l'appui décisif d'un acteur étonnant, Josef Hader, le film décrit un sentiment subtil : le détachement. Une note mélancolique que reprend chaque séquence, dans une cohérence stylistique parfois monotone. Mais cette insistance permet de montrer comment ce détachement se charge, peu à peu, d'une force délétère, tragique. Une belle compassion accompagne jusqu'au bout ce portrait d'un Stefan Zweig condamné."
" Zweig, le véritable héros du film ? Cela reste à nuancer. Si l'Europe est matériellement absente, le spectre du Vieux Continent se niche a
" Zweig, le véritable héros du film ? Cela reste à nuancer. Si l'Europe est matériellement absente, le spectre du Vieux Continent se niche au détour de chaque scène. Elle hante le regard diaphane de l'écrivain, s'impose dans les conversations. Derrière la jungle, ce sont les montagnes autrichiennes qui se dessinent en filigrane. Et à travers cet ensemble de cuivres maladroit, c'est la musique de Strauss que Zweig reconnaît.
Le film renforce le mythe de l'écrivain en exil. Le mot d'apatride y revient constamment. Le Brésil, une « terre d'avenir » ? Rien n'est moins sûr. Isolé de ses amis et rongé par la mélancolie, Stefan Zweig cède à ses idées noires. La déroute des Britanniques à Singapour et le bombardement d'un bateau marchand brésilien le conduisent au geste fatal. L'écrivain s'empoisonne en février 1942, emportant avec lui son épouse dans la tombe. L'adaptation de cet événement offre au spectateur une très belle scène de cinéma. Les corps des époux, la lettre d'adieu, la douleur des proches… tout se laisse deviner à travers le reflet d'un miroir. Après Vingt-quatre heures de la vie d'une femme, nous voici donc plongés pour deux heures dans la vie d'un homme obsédé par le souvenir de sa patrie."
Nos offres d'abonnement
BASIQUE ETUDIANTS
1 | € |
le 1er mois(1) |
SANS ENGAGEMENT puis 4,99€ /mois
Sur présentation d'un justificatif(2)
BASIQUE
1 | € |
le 1er mois(1) |
SANS ENGAGEMENT puis 6,99€ /mois
PREMIUM
9 | ,99€ |
/mois |
SANS ENGAGEMENT
* A l'exception des films signalés
CINÉPHILE
15 | ,99€ |
/mois |
SANS ENGAGEMENT
*A l'exception des films signalés
BASIQUE ETUDIANTS
49 | ,99€ |
/an |
Sur présentation d'un justificatif(2)
BASIQUE
69 | ,99€ |
pour 1 an |
PREMIUM
99 | ,99€ |
pour 1 an |
* A l'exception des films signalés
CINÉPHILE
175 | ,99€ |
pour 1 an |
* A l'exception des films signalés
Vous devrez fournir un justificatif de scolarité (carte étudiante ou certificat, en .pdf ou .jpg).
UniversCiné se réserve le droit d'annuler l'abonnement sans possibilité de remboursement si la pièce
jointe envoyée n'est pas conforme.
Offre valable 12 mois à partir de la date de l'abonnement
_TITLE