Paul Auster : "Pour les acteurs, de simples notes rédigées à la hâte"
En 1995, l'écrivain a co-signé avec Wayne Wang la réalisation de Brooklyn Boogie, mettant en avant le travail d'im1
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Entre fiction et documentaire, un hommage au plus grand quartier de New York, où le spectateur de "Smoke" retrouve son équipe adorée. Juste pour le plaisir...
Les auteurs de "Smoke" se sont tellement plus sur le tournage de ce film qu'ils ont aussitôt enchainé avec celui-ci, mis en boite en trois jours et ou chaque participant devait improviser durant dix minutes. C'est donc la chronique d'un quartier de New York par ses habitués... Où Jim Jarmusch grille sa dernière cigarette, Lou Reed fait la réclame de lunettes révolutionnaires, Madonna joue les porteuses de télégrammes… Où le spectateur de "Smoke" retrouve son équipe adorée. Juste pour le plaisir...
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" Autant Smoke était dense et structuré, autant Brooklyn Boogie est léger, aérien et soluble. Alors que les histoires racontées dans Smoke p
" Autant Smoke était dense et structuré, autant Brooklyn Boogie est léger, aérien et soluble. Alors que les histoires racontées dans Smoke prenaient leur sens les unes par rapport aux autres, celles de Brooklyn Boogie sont une collection d'anecdotes (...) Un minutieux travail de montage a permis de donner vie, autour du personnage d'Auggie Wren (Harvey Keitel), à ce qui ressemble à un hommage musical à Brooklyn. Dans la boutique gravitent les silhouettes familières de Smoke (...) La palme revient à Jim Jarmusch qui, renonçant solennellement à fumer, raconte d'hilarantes histoires de fumeurs avant de consommer sa dernière Lucky Strike."
Gérard Delorme"... un film qui vagabonde au gré des humeurs joyeuses, et qui se heurte parfois, rarement, aux limites naturelles de l'improvisation
"... un film qui vagabonde au gré des humeurs joyeuses, et qui se heurte parfois, rarement, aux limites naturelles de l'improvisation : un dialogue qui patine sur le bon mot qui ne veut pas sortir ou qui se répète. Mais c'est alors comme si un supplément d'authenticité se glissait dans ce jeu auquel chacun s'adonne avec une belle santé.
L'ensemble se regarde comme un carnet de croquis. Pourtant, ce film qui a l'air de s'éparpiller ne se disperse jamais : c'est l'amour viscéral de l'homme de la rue qu'il célèbre de bout en bout. Par des chemins plus buissonniers que Smoke, mais avec une identique capacité de persuasion. Mieux qu'une suite, Brooklyn Boogie ressemble exactement à ce qu'en a dit Paul Auster : « Ce serait une grosse erreur d'y voir autre chose qu'une joyeuse célébration de la vie quotidienne à Brooklyn. » Un pur moment de fête."
"Ce n’est pas vraiment une fiction, ce n’est pas non plus un docu, ni un reportage. On pencherait plutôt pour l’hommage, le témoignage d’amo
"Ce n’est pas vraiment une fiction, ce n’est pas non plus un docu, ni un reportage. On pencherait plutôt pour l’hommage, le témoignage d’amour, voire le poème cinématographique. Ou l’instantané qui tue. (...) Bref, un blues insolite sur des images débridées. Une authentique rareté."
Moriconi Martine" Pour avoir su terminer le film avec deux semaines d'avance et sans avoir dépensé tout l'argent du budget, Wayne Wang et Paul Auster ont pu
" Pour avoir su terminer le film avec deux semaines d'avance et sans avoir dépensé tout l'argent du budget, Wayne Wang et Paul Auster ont pu se permettre d'ajouter à Smoke un codicille de quatre-vingt-cinq minutes, Blue in the Face (Brooklyn Boogie). Un Lou Reed très fatigué y livre sa vision de Brooklyn, tandis que Harvey Keitel reprend du service et que Jim Jarmusch vient fumer sa dernière cigarette avant de renoncer définitivement au tabac. Michael J. Fox et Lily Tomlin, méconnaissables, ont aussi été convoqués, de même que Madonna, qui délivre in extremis un télégramme chanté.
A la savante architecture du premier film, répond le désordre apparent du second. Les deux films peuvent être vus séparément, mais Blue in the Face se nourrit de Smoke, dont il est le prolongement malicieux. Paul Auster et Wayne Wang ont ainsi réussi à sortir le festival de la grisaille dans laquelle il s'enfonçait (...) Smoke et Blue in the Face (...) ont rappelé au festival que le cinéma en liberté vivait encore."
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