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Violée par un nabab, Shino accouche de jumeaux. Le despote la renvoie avec sa fille et garde le garçon pour héritier. Devenus adultes les enfants se retrouvent.
Todo est le garde du corps d'un politicien influent dans le Japon de l'avant-guerre. Son maître, despotique et pervers, oblige Shino, la prostituée fiancée de Todo, à devenir sa maîtresse. Elle va lui donner des faux jumeaux. Le maître garde le garçon pour en faire son héritier, et répudie Shino et sa fille. Vingt ans plus tard, devenue prostituée comme sa mère, la fille tombe amoureuse d'un client qui n'est autre que son frère jumeau.
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" Graine de prostituée est un nouvel exemple éclatant de la richesse du genre ; affranchi de tous préjugés ou conventions, l'ensemble opère
" Graine de prostituée est un nouvel exemple éclatant de la richesse du genre ; affranchi de tous préjugés ou conventions, l'ensemble opère avec une théâtralité et un sens de la composition somme toute habiles. À ce propos, l'on pourrait parier que les collaborations de Chûsei Sone en tant que scénariste et assistant réalisateur auprès de Seijun Suzuki (Le Vagabond de Tokyo) n'y sont pas pour rien tant l'utilisation des couleurs, à l'instar du style de Noboru Tanaka (Osen la maudite, L'école de la sensualité), est éclatante (la scène de la barque échouée sur la plage en est un bon exemple). On notera que l'emploi du "costume" participe à la confection d'un univers japonais des années 20/30 qui donne au film un élan "tragédie à l'antique modernisée" du plus bel effet."
The Hard" (...) si le film reste un divertissement au rythme enlevé et d’une belle concision narrative, malgré ses raccourcis audacieux, il n’en est
" (...) si le film reste un divertissement au rythme enlevé et d’une belle concision narrative, malgré ses raccourcis audacieux, il n’en est pas moins porteur d’une charge subversive, plutôt inhabituelle dans le roman porno dont l’expression n’est que rarement aussi directe, au contraire du milieu pink, ouvertement anti-establishment, mais d’autant plus marginal. Bien entendu, la personnalité de Yamatoya n’y est pas étrangère. Quant à Sone, il se permet des audaces qui en font assurément l’un des cinéastes les plus extrêmes et iconoclastes du roman porno. Ainsi lors d’une séquence imaginative étonnante, il superpose à la naissance des jumeaux, grâce au montage parallèle, la jouissance de la femme du marquis se faisant honorer par son amant. Moment truculent, génialement parodique, au cours duquel les cris de l’accouchement se confondent avec ceux de l’orgasme féminin de la marquise adultère. Et que dire de ces caches aux formes absconses et démesurément exagérées, servant habituellement à se plier aux règles dictées par le studio et le comité de censure EIRIN. Entre un carré blanc masquant l’accouplement de deux personnages en plan d’ensemble, et une striure noire démesurément large occultant le tiers de l’écran, le geste résonne ici, à l’instar des caches grossiers employés par Kumashiro dans L’Enfer des femmes : forêt humide (1973), comme une dénonciation de l’absurdité d’un système imposé par une autorité étrangère.
(...) Sone démontre aussi avec cette œuvre une faculté à sublimer la beauté de la femme à travers sa déchéance. On retrouve d’ailleurs chez lui ces trajectoires tragiques de femmes victimes de l’amour, qui finissent, résignées, par se noyer dans la décadence (voir le second et sublime opus de la série Angel Guts). Sa vision des quartiers de plaisirs apparaît bien distincte de celle d’un Kumashiro, plus vibrante et exaltée, ou de celle de Tanaka, plus ardente et passionnelle (Osen la maudite). Malgré la chaleur de ses chromatismes carmins, celle de Sone demeure emprunte d’un cruel désenchantement, enfoui mais bien réel, faisant un éloge de la déchéance dans un mélange de provocation et d’anticonformisme."
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