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Carl et ses amis ont l'intention d'acheter un hôtel de luxe. Arrivé en éclaireur à “Belhorizon”, Carl découvre que ce n'est qu'une modeste pension de famille.
Carl et ses amis ont l'intention d'acheter un hôtel de luxe. Arrivé en éclaireur à “Belhorizon”, Carl découvre que ce n'est qu' une modeste pension de famille tenue par un couple d'immigrés espagnols. Puis les amis de Carl débarquent, jeunes gens riches en vacances qui vont semer le trouble et les classes sociales, en se croisant, font des étincelles. Un premier film belge tout en ruptures de ton, clin d'oeil à Bunuel et à son “Charme discret de la bourgeoisie”, renouant avec le "réalisme magique" cher à André Delvaux.
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" Une coproduction « belgo-helvetico-franco-luxembourgo-belge » précise le générique avec humour : avec en sus une pincée d’Espagne saupoudr
" Une coproduction « belgo-helvetico-franco-luxembourgo-belge » précise le générique avec humour : avec en sus une pincée d’Espagne saupoudrée sous forme de flamenco et de poèmes en castillan… Ce premier film de la réalisatrice belge trentenaire Inès Rabadan distille un certain malaise nimbé de mystère. Il faut dire qu’il est construit à partir de cet axiome troublant de Jorge Luis Borges : « La cause est postérieure à l’effet. »
D’un côté, le tableau d’un petit groupe aisé et arrogant, qui se croit innocent ; de l’autre, le portrait d’une jeune fille silencieuse, aussi imprévisible et soudaine que l’eau dormante. Entre les deux, un chien écrasé, une montre de riche, un bébé convoité… La chimie des rapports sociaux se décante avant de se précipiter en drame. Une oasis d’étrangeté… "
" Un jeune homme chic filmé de dos ou de trois quarts au volant d'une voiture chic, sur une route de campagne. La radio diffuse un opéra, le
" Un jeune homme chic filmé de dos ou de trois quarts au volant d'une voiture chic, sur une route de campagne. La radio diffuse un opéra, le paysage défile dans le rétroviseur. Embardée soudaine, arrêt brusque. Le conducteur descend pour transporter dans le fossé un grand chien noir. Mort. Il repart, entre dans une forêt où il croise des motards. Arrive dans un curieux hôtel, moitié ferme et moitié castel, très kitsch, tenu par une famille espagnole. Il attend un ami qui ne vient pas, il est visiblement dépaysé, ce n'est pas l'endroit qu'il escomptait...
Les premières séquences de Belhorizon captivent d'emblée par leur façon de faire trembler la ligne simple du récit – après tout, quoi de plus banal qu'un trajet en voiture dans la campagne, une arrivée à l'hôtel –, comme si elle était une corde vibrante, ajoutant à une situation ordinaire des ondes de mystère et de légende. Le silence, la solitude, le chien noir, la forêt, cet hôtel bizarre... on ne sait si on est dans une histoire contemporaine ou un conte éternel.
Inès Rabadan maintient subtilement l'équivoque tout au long de ce premier film singulier, qui rappelle parfois le réalisme onirique d'un André Delvaux. D'un côté elle développe, habilement, une explication logique : Carl (Emmanuel Salinger) a formé le projet de racheter en partenariat avec des amis un hôtel quatre étoiles qui se révèle loin d'être un séjour luxueux. Débarque le groupe d'amis, snob sans s'en rendre compte. Ils détonnent et s'étonnent à l'hôtel Belhorizon, mais s'y installent avec une familiarité ironique. Carl, lui, est déjà ailleurs, attiré par Esmeralda, la fille des gérants espagnols, mère célibataire d'un joli bébé.
La réalisatrice peint finement les rapports de classe, l'aisance des uns, chez eux n'importe où, le malaise des autres, la grâce maladroite et timide d'Esmeralda (Ilona Del Marle, parfaite). En même temps, ce monde prosaïque ne cesse de se fondre dans un brouillard d'étrangeté magique. Le bébé espagnol a quelque chose de la petite fille dangereuse de Cria Cuervos. Le charme opère."
"... un premier film ayant le bon goût de privilégier les chemins de traverse, les ruptures de ton ainsi qu'un goût pour l'absurde et l'intr
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