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Trois recits pour une réflexio sur le génocide des juifs et ses traces dans le monde contemporain.
Une étudiante en histoire enquête sur la "Cité de la Muette" à Drancy, ancien camp de concentration pour les Juifs, près de Paris. Découvrant que l'endroit est une cité HLM encore habitée aujourd'hui, la jeune femme conjugue au présent le récit de l'extermination des Juifs d'Europe et fait ainsi l'expérience de ce que le monde dans lequel elle vit est le monde de la Solution Finale.
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"Curieuse, intéressante mais austère démarche, assez abstraite, que celle d’Arnaud des Pallières, qu
"Curieuse, intéressante mais austère démarche, assez abstraite, que celle d’Arnaud des Pallières, qui, il tient à le préciser, n’est pas juif, mais s’est ému d’appartenir « à la génération qui verra mourir le dernier survivant de la Solution finale ». Et, justement parce qu’il n’est pas juif et que ce travail « devrait être partagé par la communauté toute entière », il a voulu, faute d’avoir la mémoire de ce qu’il n’a pas vécu, « scruter avec acuité ce qui, dans notre monde d’aujourd’hui, porte la trace de ce qu’il était hier ». Démarche noble, mais qui passe, ici, par un très singulier cheminement, hautement intellectuel, à des années-lumière de toute reconstitution, de tout documentaire et, bien que très attachant, risque de déconcerter (...).
Le film (...) est extrêmement déroutant, mais ne laisse pas indifférent. L’auteur a raison de penser que « l’esprit de l’homme contient tous les possibles ». Devant ses images poétiques et sur des musiques de Bach, Tauber et Mozart, le trouble s’installe, et subsiste longtemps. C’était le but. Il est finalement atteint."
"Arnaud des Pallières ancre des témoignages sur la déportation (...) autour de travellings sur le flux d’un
"Arnaud des Pallières ancre des témoignages sur la déportation (...) autour de travellings sur le flux d’une rivière ou des jeux d’enfants. (...)
La question qui innerve le film est celle de la transmission. (...) Les témoignages qui relatent l'horreur (...) et la force d’un « passage de témoin » - une jeune femme parle à la place de son père, qui vécut l’arrivée des enfants de Pithiviers à Drancy. Dans leur simplicité terrible, ces mots-là disent l’indicible. Et atteignent leur but."
"Drancy Avenir d’Arnaud des Pallières jette une nouvelle pierre dans le jardin de l’histoire française conte
"Drancy Avenir d’Arnaud des Pallières jette une nouvelle pierre dans le jardin de l’histoire française contemporaine. Une pierre longuement polie, frottée de la plus haute culture et qui semble atterrir au ralenti pour creuser sous nos yeux un vide exaspéré oùl’on croit entrevoir l’horreur du désastre concentrationnaire. (...)
Le cinéaste fait glisser sa caméra en une série de travellings solennels entre Paris et Drancy tandis qu’en voix-off on entend les récits successifs de la rafle du Vel d’Hiv et de la vie au camp. Les textes s’entrelacent, fragments littéraires arrachés aux livres de Walter Benjamin, Marguerite Duras, Charlotte Delbo ou Joseph Conrad...
De toute évidence influencé par Godard, Arnaud Des Pallières se refuse au récit, comme à l’exhibition de documents d’archives, et s’appuie sur la certitude que l’art est un instrument de vérité. Les plans découpent des tableaux mouvants sur le paysage urbain, la bande-son capte le fracas des trains, des rumeurs lointaines, l’architecture du film se complique par l’adjonction d’un autre récit, la remontée d’un fleuve vers la source de la réduction des hommes à quelque chose qui n’a plus de nom dans ce monde. (...)
On pourra considérer cette forme comme trop évidemment sophistiquée, voire prétentieuse, pour dire la simple banalité du désastre de la Shoah et de ses ramifications hexagonales. Mais c’est probablement quelles réclament, en marge du travail des chercheurs, ce type d’essai cinéma, tentative de figuration indirecte quand les représentations directes (La Liste de Schindler de Steven Spielberg ou La Trêve de F. Rosi) ont, elles, lamentablement échoué."
"Ce premier long métrage atteint son but : faire du cinéma un instrument de la vérité. A l'image, les b
"Ce premier long métrage atteint son but : faire du cinéma un instrument de la vérité. A l'image, les bâtiments habités de Drancy 1997, et les enfants qui jouent ; en voix off, les textes les plus poignants écrits sur la déportation des juifs. L'alchimie, alors, est saisissante."
Louis Guichard, 12/11/1997"Avec beaucoup de culot et de courage, Arnaud des Pallières a relevé dans Drancy avenir le défi le plus difficile
"Avec beaucoup de culot et de courage, Arnaud des Pallières a relevé dans Drancy avenir le défi le plus difficile qui soit pour un cinéaste : regarder le trou noir de notre siècle qu’est l’élimination des Juifs d’Europe, puis poser la question de la transmission pour les générations futures. (...)
Des Pallières a trouvé (...) une forme singulière qui touche à une part de vérité en se libérant souverainement de l’exigence de la preuve et c’est pourquoi on peut écrire que Drancy avenir est un beau film : pas parce que le cinéaste a artistiquement filmé une neige en noir en blanc tombant sur un faux Auschwitz reconstitué à la virgule près ; il s’agit ici d’une beauté plus profonde et non décorative, au sens où on peut parler de la beauté intérieure d’une personne, une beauté qui découle d’une certaine forme de vérité plutôt que d’une enveloppe visuelle. Drancy avenir se pose (très involontairement) en formidable contre-champ au procès Papon et au climat qu’il génère. Mais c’est aussi une proposition formidablement neuve et pertinente après toutes les Liste de Schindler, tous les musées de l’Holocauste et tous ces documents d’archives qui finissent par se figer à force de s’éloigner dans le temps. Avec Nuit et brouillard et Shoah, Drancy avenir (qui sort le même jour que le dernier Resnais, drôle de collision) est le troisième film important sur la destruction des Juifs d’Europe."
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