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Au XIVè siècle, Aliénor a réussi à obtenir d'épouser Bertrand de Roussillon qu'elle aime depuis toujours. Celui-ci déserte avant d'avoir consommé le mariage...
Au XIVè siècle, Aliénor parvient, au péril de sa vie, à soigner le roi de France, victime d'une fistule. En récompense, elle demande au souverain de la marier avec Bertrand de Roussillon qu'elle aime depuis son enfance. Mais celui-ci refuse de consommer le mariage et déserte le domicile conjugal. Ne sachant plus où elle en est, Aliénor découvre que Bertrand, passé sous d'autres couleurs, se trouve dans la République de Sienne et qu'il est tombé sous le charme de la jeune Lisotta. Comment Aliénor, toujours vierge, va-t-elle pouvoir mettre cet époux dans son lit ?
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" Premier film d'une ancienne étudiante en philosophie et en arts plastiques, Marie-Christine Questerbert, qui fut aussi jo
" Premier film d'une ancienne étudiante en philosophie et en arts plastiques, Marie-Christine Questerbert, qui fut aussi journaliste de cinéma et avoue avoir été influencée par Rohmer et Bresson, cette Chambre obscure intéresse par son ton, délibérément moderne, son esthétisme plein d'humour (les décors sont souvent des toiles peintes, il n’y a là aucun chichi, mais quelques savoureux anachronismes, voulus bien sûr !) et son interprétation, qui réunit, autour de Caroline Ducey, revenue des drôles d’ébats de Romance, de Catherine Breillat, Melvil Poupaud, Mathieu Demy, Jackie Berrover, Sylvie Testud (l'aînée des sœurs Papin dans les « Blessures assassines » de Jean-Pierre Denis), Hugues Ques-ter, Edith Scob...
Un coup d'essai élégamment distancié sur les mystères du désir."
"Il est toujours soulageant de voir un film dit médiéval qui ne confonde pas cinéma et brocante et ne joue pas au
"Il est toujours soulageant de voir un film dit médiéval qui ne confonde pas cinéma et brocante et ne joue pas au « Moyen Age comme si vous y étiez ». Inspiré d'un conte du Décaméron de Boccace, La Chambre obscure ne se situe pas dans le registre de la reconstitution, mais souligne plutôt l'aspect fabriqué, voire fantastique, de l’imagerie qu'il utilise. (...)
Grâce aussi à quelques audacieux coups de casting, parmi lesquels l’intrigante langueur de Caroline Ducey (remise de sa Romance avec Rocco Siffredi), Jackie Berroyer en magnanime roi de France, ou Luis Rego en clerc obséquieux. Mais la réalisatrice paraît d’évidence obnubilée par deux références écrasantes : l’abstraction très physique de Bresson (Lancelot du Lac) et la stylisation délirante de Rohmer (Perceval le Gallois, ou Chrétien de Troyes transposé dans le décor de L’Ile aux enfants)."
" Questerbert connaît le cinéma. De Luc Moullet, l'un des derniers maîtres du classicisme frontal, au côt
" Questerbert connaît le cinéma. De Luc Moullet, l'un des derniers maîtres du classicisme frontal, au côté duquel elle faisait la femme dans le sublime Anatomie d'un rapport, le seul documentaire sexuel de l'histoire du cinéma, elle a retenu la leçon. La leçon de Moullet, c'est celle de Mizoguchi, à savoir comment faire plus avec moins. Moins il y en a, plus c'est beau à condition que ce moins soit beau, évidemment. Faire du beau avec pas grand-chose, c'est la leçon de Murnau, de Rohmer, la leçon de Jean-Luc Azoulay dans Hélène et les garçons. Oui, oui, on l'a déjà dit. Ce n'est pas parce qu'on l'a déjà dit, qu'il ne faut pas le répéter. Quand les spectateurs sont des ânes, faut bien ânonner. En ces temps d'overdose Dolby et de technicité entropique, seul le minimalisme sentimental a une âme.
La Chambre obscure est un très beau film d'époque. Les beaux films en costumes, c'est plus rare encore que les beaux films tout court. Depuis Le Fantôme de Longstaff, le chef-d'oeuvre de Luc Moullet (Henry James revisité en une quinzaine de minutes mizoguchiennes), on n'avait pas vu ça. Moullet, toujours Moullet. Il joue dans la cour des grands, celui-là. Questerbert aussi. Dès les premières secondes de La Chambre obscure, on sait qu'elle travaille au pays de Moullet, le pays du cinéma.
Sur un arbre généalogique peint, une jolie fille s'anime pour réciter l'aventure qui va suivre. C'est Aliénor d'Aquitaine. C'est Caroline Ducey. Dans la neutralité étouffée de sa diction, le cinéma ressuscite. Elle ne parle pas comme Laetitia Casta, c'est dire. Ne pas parler comme Laetitia Casta, c'est ce qu'on appelle le cinéma."
" C'est une des bonnes surprises de ce film singulier que le parti pris d'une tonalité légère qui respec
" C'est une des bonnes surprises de ce film singulier que le parti pris d'une tonalité légère qui respecte le ton de la farce boccacienne sans l'alourdir d'effets ni l'encombrer de vulgarité. Cette réussite passe bien sûr par la mise en scène mais aussi par des dialogues vivants - parfois joliment anachroniques - et surtout par une interprétation à la fois distanciée et lumineuse."
Frank Beauvais" [Des] anachronismes interviennent çà et là comme les gants en latex qu’enfile une matrone pour examiner l&
" [Des] anachronismes interviennent çà et là comme les gants en latex qu’enfile une matrone pour examiner l’hymen de l’héroïne, ou bien les sortes d’organes en tissu rembourré de l’artiste Annette Messager qui décorent curieusement un intérieur du XVIè siècle. C’est sûr, le caractère hybride de ce film, ni résolument comique ni franchement grave, nous déconcerte. Mais, là où il y a de la gêne, il y a du plaisir. Et on sait gré à Questerbert, non seulement de plonger sans complexes dans un Moyen-Age aussi austère que fantaisiste, mais également de faire jouer à Berroyer un roi fainéant, ou à Luis Rego un prélat, ou bien de nous offrir une vision truculente de la médecine de l’époque. Il y a du Molière chez cette cinéaste."
Vincent Ostria" Si vous aimez à la fois les intrigues d'alcôve et le Moyen-Âge, les miniatures italiennes et Jackie Berroyer,
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