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Mimmo Calopresti : "Je n'ai rien à dénoncer"
Le jeune cinéaste traite du terrorisme, sujet brûlant et presque tabou en Italie (une grande polémique est née à la sortie de "La Seconda volta"), mais son film ne s'apparente pas, dit-il, aux grands films politiques des années 60 qui remettaient en cause et nommaient les maux de la société. Avec son actrice, Valeria Bruni-Tedeschi, il a préféré tenter une exploration des contradictions humaines, s'intéressant tout autant à la victime qu'à son agresseur. "Je voulais raconter une rencontre entre deux êtres, pas l’histoire d’un homme blessé", précise-t-il.