Le public le remarque avec Tears, qui dresse le portrait d’une jeunesse coréenne à la dérive, et Girl's Night Out, qui aborde la sexualité d’une façon crue et réaliste.
Dans Une femme coréenne, il analyse la dynamique d’une famille éclatée ; le film est acclamé par la critique internationale pour son esthétique léchée et sa mise en scène exceptionnelle.
Le réalisateur se penche ensuite sur la société coréenne contemporaine dans The President's Last Bang, qui ébranle la scène politique à sa sortie.
IM Sang-soo tourne ensuite The Housemaid, remake du grand classique asiatique des années soixante La Servante, qui dépeint les mœurs dissolues d’une famille de nantis à travers le regard d’une employée de maison. Le film est sélectionné en compétition lors du 63ème Festival de Cannes, et assoit la réputation d’IM Sang-soo comme l’un des réalisateurs coréens les plus provocateurs. A chacun de ses films, son décryptage minutieux du sexe, de la politique et du pouvoir fait sensation en Corée.
En 2012, de nouveau sélectionné en compétition officielle du Festival de cannes, IM Sang-soo présente avec L'Ivresse de l'argent, un brûlot cinglant sur une famille de la haute société coréenne, qui aborde la question des secrets honteux, de la nature humaine, de la soif de sexe, d’argent et de pouvoir, de l’amour et de la haine.