Navigateur non compatible. Veuillez utiliser un navigateur récent
Alors que le festival Lumière de Lyon, dédié au film de patrimoine, s’est ouvert samedi, des envies de voyage dans le temps et l’histoire nous ont pris. Retour, donc, en quelques-uns des plus beaux classiques du cinéma français, sur une histoire qui se raconte en noir et blanc de la bouche de monstres sacrés.
Accusée, levez-vous de Maurice Tourneur (1930)
Premier de ses films parlants, le père de Jacques Tourneur, Maurice, profite de cette avancée technique pour capter la voix d’André Roanne, interprétant la chanson Mélancholia. D’un spectacle audacieux aux “Folies-Montmartre” à un procès pour meurtre, Tourneur père maîtrise l’art du rebondissement avec l’illustre Gaby Morlay au cœur de cette enquête...
Le Silence est d'or de René Clair (1946)
De retour de son exil américain après la seconde guerre mondiale, René Clair livre une romance sur fond de début du cinéma, en 1910. Un retour aux premières amours, comme une manière de tout recommencer Avec Maurice Chevalier, lui aussi de retour en France, avant de s’envoler de nouveau à Hollywood pour y achever sa légende. Léopard d’or à Locarno, en 1947.
Les Enfants du paradis de Marcel Carné (1943)
Sixième collaboration du duo Carné-Prévert qui livre un quiproquo amoureux, au cœur de l’efferevesence des théâtres parisiens du début du XIX siècle, dans lequel un mime et une jeune femme peinent à déclarer leur flamme. Une super production pour l’époque et un véritable miracle étant donné le contexte de tournage sous l’Occupation. L’un des chefs-d'œuvre du réalisme poétique, nommé à l’Oscar du meilleur scénario original en 1947.
_TITLE