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Ryota, écrivain raté et divorcé, tente difficilement de regagner la confiance des siens. Jusqu'au jour où un typhon contraint la famille à rester ensemble.
Malgré un début de carrière d’écrivain prometteur, Ryota accumule les désillusions. Divorcé de Kyoko, il gaspille le peu d’argent que lui rapporte son travail de détective privé en jouant aux courses, jusqu’à ne plus pouvoir payer la pension alimentaire de son fils de 11 ans, Shingo. A présent, Ryota tente de regagner la confiance des siens et de se faire une place dans la vie de son fils. Cela semble bien mal parti jusqu’au jour où un typhon contraint toute la famille à passer une nuit ensemble…
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" La mise en scène du récit est, une fois de plus chez Kore-eda, d’un grand naturalisme, retenant ses effets e
" La mise en scène du récit est, une fois de plus chez Kore-eda, d’un grand naturalisme, retenant ses effets et allongeant les plans. Le matériel de tournage, que l’on sent léger, capte des intérieurs modestes sous une lumière douce et nette. La musique est, en dehors d’un sifflement badin entendu de temps en temps, quasi-inexistante ou intra-diégétique. Les espaces du film, une cité décrépie de banlieue où Kore-eda a passé son enfance et adolescence, sont une grande force du film : l’attention portée à certains angles de prise de vue sur les bâtiments, comme à certains détails (notamment l’aire de jeu, au centre de la cité, construite autour d’un énorme toboggan en forme de pieuvre) fait sentir une réelle appropriation de l’endroit. Bien plus, le travail sur le temps que mène Kore-eda est particulièrement fin, comme infusé à l’ensemble de son film (et au-delà, de sa filmographie) : on y interroge ce que signifie faire son deuil (d’un père, d’une épouse, d’une époque de sa vie), vivre dans le présent (« on doit remercier l’époque, toute mesquine qu’elle soit »), dépasser les histoires d’amour (« on n’aime que ce que l’on a perdu »). La présentation de plusieurs générations sous un même toit et le retour du héros à l’appartement de son enfance distillent une doucereuse nostalgie d’un état familial idéal, tandis que la récurrence de Hiroshi Abe et Kirin Kiki (vus notamment dans Still Walking et I Wish) à l’échelle de la cinématographie de Kore-eda tisse un lien de parenté entre les films et étend à l’ensemble de l’œuvre le sentiment de cyclicité et de passage du temps. Le typhon, à l’origine de la scène matricielle du film (Ryota et son fils attendant ensemble l’éclaircie tapis dans le jardin d’enfants de la cité, comme un écho à l’enfance de Ryota) synthétise parfaitement, par son ampleur temporelle et la parenthèse qu’il organise dans le film, l’aspiration du cinéaste : faire naître un sentiment d’absolu à partir d’un moment qui semble comme suspendu et en même temps maintes fois répété."
Axel Scoffier" Le couple, les parents, les enfants, les frères et les sœurs, mais aussi les voisins, les collègues : Kore-E
" Le couple, les parents, les enfants, les frères et les sœurs, mais aussi les voisins, les collègues : Kore-Eda observe la vie de famille et de bureau dans une banlieue sans âme et sans qualité menacée par un typhon qui viendra s’abattre sur la ville et laver, peut-être, le ciel sombre des conflits. La chronique du quotidien anodin est simple, tout en violence rentrée, conséquente et légère comme à son habitude, pleine d’ironie, d’humour à froid à la singulière fantaisie. Les choses sur l’amour et le désamour, la séparation et l’abandon, la vieillesse et la mort, se disent sans colère ni passion frontales, avec une joyeuse désespérance. Car enfin, rien ne va dans Après la tempête : le héros est un perdant, un pauvre type qui a raté sa vie, tout à la fois écrivain en panne d’inspiration, joueur endetté, père défaillant, mari quitté, fils indigne, frère amer, menteur, voleur. Le portrait serait surchargé, peint avec trop de lourde matière, sans cette mise en scène feutrée des émotions, mises en relief avec une lumineuse subtilité. Après la tempête, ne restent plus que des désillusions et des rêves impossibles. On devrait s’enfuir, l’histoire nous retient, avec son extraordinaire fragilité, que l’on accueille à bras ouverts, comme un beau film à la tristesse nonchalante."
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