Filmé une vingtaine d'année avant sa sortie en salles, ce documentaire retrace les derniers mois d'Yves Saint-Laurent à la tête de sa maison de couture.
Filmé une vingtaine d'année avant sa sortie en salles, ce documentaire retrace les derniers mois d'Yves Saint-Laurent à la tête de sa maison de couture. Entouré de ceux qui l'ont soutenu et accompagné, il dessine ses ultimes croquis tandis que dans les coulisses, Pierre Bergé prépare une succession de célébrations en l'honneur du couturier.
"Terminés les poncifs enjoliveurs sur le créateur du vingtième siècle, adepte des salons cossus et des défilés de mode. Le couturier est un homme sombre, malheureux, dont les membres anguleux s’agitent fébrilement et dont la voix s’égare dans des logorrhées inaudibles. La plupart des images datent des années 1998-2001. Mais le réalisateur brouille les lignes. Il mélange les temporalités dans une savante superposition du noir et du blanc et de la couleur. A la façon même dont le récit est bâti, le spectateur comprend que le film n’a pas pour objet de raconter la chronologie de la fin de vie d’un artiste, mais de sculpter le souvenir d’un homme déjà passé du côté de l’éternité."
Laurent Cambon
Bande à part.fr
"Célébration n’est ni un film sur l’homme ni sur la marque « Yves Saint Laurent ». Filmé plus d’une vingtaine d’années avant cette sortie sa...
"Célébration n’est ni un film sur l’homme ni sur la marque « Yves Saint Laurent ». Filmé plus d’une vingtaine d’années avant cette sortie salle – maintes fois repoussée – dans un style proche du cinema direct, Célébration est avant tout un film sur celui qui fait le pont entre un artiste brillant mais mal à l’aise, âgé et malade, et une grande maison de haute couture immortelle : Pierre Bergé.[...]
Comme Visconti filmant les dernières années de l’aristocratie italienne dans Le Guépard, [Olivier Meyrou] filme, avec la dureté de l’objectivité et la douceur de la mélancolie, les dernières années d’une autre noblesse, elle aussi consciente de sa proper vanité. Ainsi, Saint Laurent perdra son Yves, suivi quelques années plus tard par son premier évangéliste Pierre Bergé. Mais si Yves Saint Laurent a maintenant à Paris son musée, toujours pas d’avenue Pierre-Bergé à l’horizon. L’obélisque de la place de la Concorde, elle, a toujours son pyramidion…"
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