L'Etrange Festival 2016 - Frank Henenlotter, les liaisons dangereuses
Si le réalisateur américain n'a sûrement jamais foulé les tapis rouges de grands festivals internationaux, il est1
Brian s'ennuyait jusqu'à sa rencontre avec Elmer... une créature qui raffole de dévorer des cerveaux humains ! La petite sensation comico-gore des années 80.
Brian s'ennuie terriblement jusqu'à sa rencontre avec Elmer, une étrange créature. Avec son accord, la bestiole injecte au jeune homme une drogue qui le laisse dans un état second et joyeux plusieurs heures durant. C'est alors qu'Elmer en profite pour dévorer ce dont il raffole : des cerveaux humains ! Par le réalisateur de "Frère de sang", la petite sensation comico-gore des années 80.
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" Pendant les six années qui séparent Basket Case de ce second long métrage, Frank Henenlotter écrit de no
" Pendant les six années qui séparent Basket Case de ce second long métrage, Frank Henenlotter écrit de nombreux scénarios qui ne voient jamais le jour faute de financements (et pourtant l’homme sait se contenter de peu !), le cinéaste refusant de donner des suites à son Basket Case, succès culte auquel il ne s’attendait absolument pas. Cinéaste honnête, sans prétention (il faut voir comment il parle de son travail de cinéaste) et sans plan de carrière (après avoir finalement accepté de signer deux "sequels" de Basket Case en 1990 et 1992, il abandonnera le cinéma pendant seize ans), il espère simplement qu’un producteur assez fou accepte de financer ses scripts délirants. Mais à part Edgar Levins, qui a produit Basket Case, Henenlotter ne trouve guère de soutiens dans la profession. C’est donc ce dernier qui, malgré sa frustration de voir le cinéaste refuser de tourner des suites à son film culte, réunit à nouveau une petite somme pour permettre à Henenlotter de signer ce film encore plus furieux et déjanté que son premier opus.
Brain Damage est une œuvre transgressive et iconoclaste sur la drogue, la dépendance et le manque, Henenlotter inventant une créature phallus qui lui permet de mettre sur un même plan le sexe et la drogue. On se souvient de la boule visqueuse Bélial violant une femme dans une scène particulièrement glauque de Basket Case. Ici, le cinéaste monte d’un cran en montrant une femme qui pense faire une fellation à Brian et se fait dévorer le cerveau tandis qu’elle engloutit dans sa bouche la créature turgescente. Une scène digne d’un film pornographique qui donne le ton de cette bande underground outrancière, irrévérencieuse, qui navigue ainsi entre visions glauques de la dépendance (Brian souffrant le martyr et couvrant les murs de vomi alors qu’il essaye de se sevrer de la drogue d’Elmer) et séquences horrifico-comiques qui annoncent le burlesque Frankenhooker. A découvrir absolument !"
" En 1981, Frank Henenlotter s'était signalé à notre attention avec Frère de sang (Basketcase), une pe
" En 1981, Frank Henenlotter s'était signalé à notre attention avec Frère de sang (Basketcase), une petite perle de l'horreur parasitaire réalisée avec trois bouts de ficelle. Ce réalisateur iconoclase récidive aujourd'hui avec Elmer qui, bénéficiant de moyens nettement plus importants, s'inspire d'un sujet et d'un traitement identiques avec la même attirance pour une horreur extrémiste, dérangeante et hautement jouissive. Elmer aurait sans doute gagné à quelques coupes et un rythme un peu plus soutenu mais son originalité forcenée, ses effets spéciaux décapants méritent à coup sûr le détour."
" De toutes les bestioles répugnantes qui hantent les écrans du fantastique depuis quelques décennies, celle
" De toutes les bestioles répugnantes qui hantent les écrans du fantastique depuis quelques décennies, celle-ci est particulièrement choisie, sa ressemblance avec un gros caca ne l'empêche pas d'être extrêmement dangereuse puisqu'en plus de son aspect nauséabond, elle dévore le cerveau des gens. Bref, nous sommes dans un film « gore » où le sang coule, où les viscères suintent et gargouillent. Où la tripe s'étale et où quand il n'y en a plus, il y en a encore, où plus c'est débectant, mieux c'est. Les êtres raffinés, délicats, pudibonds et sensibles, qui aiment à cinq heures boire du thé des Indes dans de fines porcelaines avec des serviettes brodées sur les genoux sont priés de s'abstenir. A moins qu'ils aient les nerfs solides."
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