Au retour d’une journée de travail, Khadija s’endort dans le dernier métro, et se réveille, loin de chez elle, au terminus, à l’autre bout de la ville...
Au retour d’une journée de travail, Khadija s’endort dans le dernier métro, et se réveille, loin de chez elle, au terminus, à l’autre bout de la ville. Commence alors l’aventure ordinaire d’une nuit d’exception. Khadija, traverse Bruxelles endormie, fait des rencontres, donne de l’aide et en reçoit, le temps unique de toute une nuit, comme un instantané.
"Le film s’ouvre sur le plan fixe d’un intérieur simple : une télé, un canapé, une table, quelques bibelots... Jour, pénombre, nuit noire. Une voix off s’interroge sur la manière de ressentir et d’occuper cet espace familier. « Mais si soudainement un étranger devait entrer dans cette pièce, que verrait-il ? Qu’entendrait-il ? Est-ce qu’il sentirait quelque chose ? » Le Belge Bas Devos semble ici marcher sur les traces de la regrettée Chantal Akerman. Comme l’auteure de Jeanne Dielman..., il part du théorique pour aller vers l’humain. Ici, Khadija, employée de ménage, s’endort dans le dernier métro qui la ramène chez elle. Arrivée au terminus, elle se retrouve lâchée et coincée dans un lieu qu’elle ne connaît pas. Elle devient ce corps étranger dans un espace nocturne et dépeuplé. Son retour chez elle prend des allures de (trop) lente épopée."
Thomas Baurez
Les Inrockuptibles
"Un jeune réalisateur belge embarque une femme ordinaire dans une odyssée extraordinaire. Une invitation au voyage vers un pays lointain et...
"Un jeune réalisateur belge embarque une femme ordinaire dans une odyssée extraordinaire. Une invitation au voyage vers un pays lointain et ésotérique, c'est ce qu'évoque le titre du troisième film du jeune réalisateur belge Bas Devos, présenté à la Quinzaine des réalisateurs cette année. Mais dans Ghost Tropic, nulle autre jungle que celle du Bruxelles noctambule, nuls autres fantômes que ses habitants égarés loin de leur lit. Pourtant, il s'agit bien d'un voyage, celui de Khadija, femme de ménage d'une cinquantaine d'années qui s'endort dans le dernier métro et se retrouve au bout de la ligne, obligée de rentrer chez elle à pied."
Bruno Deruisseau
abusdecine.com
"Cette héroïne dont l’empathie et la générosité nous est soudain révélée, elle qui semble coincée ici, dans cette nuit comme dans cette vill...
"Cette héroïne dont l’empathie et la générosité nous est soudain révélée, elle qui semble coincée ici, dans cette nuit comme dans cette ville. La mise en scène de Bas Devos la positionne d’ailleurs armi dans ses premiers plans, regardant une publicité de voyagiste, qui lui affiche en pleine face un violent « Get Lost » (expression potentiellement à double sens, signifiant « perdez-vous » ou « allez vous faire foutre »), comme pour lui signifier ce à quoi elle n’aura jamais droit : les eaux turquoises d’une île paradisiaque. Symbole d’une condition sociale dont elle semble consciente, mais qui finit par faire sa force face à ceux qui sont moins compréhensifs qu’elle. Un beau portrait, réaliste et touchant."
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