Pour protéger son fils d'un mari qu’elle accuse de violences, Miriam en demande la garde exclusive. La juge accorde pourtant une garde partagée au père...
Le couple Besson divorce. Pour protéger son fils d’un père qu’elle accuse de violences, Miriam en demande la garde exclusive. La juge en charge du dossier accorde une garde partagée au père qu’elle considère bafoué. Pris en otage entre ses parents, Julien va tout faire pour empêcher que le pire n’arrive... Après son court "Avant que de tout perdre", Xavier Legrand réalise un premier long-métrage tendu et glaçant. Lion d'argent au festival de Venise 2017. César du meilleur film, du meilleur montage, du meilleur scénario original et César de la Meilleure actrice pour Léa Drucker.
"Legrand choisit de nous faire entrer dans les dédales de l’enfer domestique et de nous planter au milieu du gué, totalement dépassés, embarqués dans des événements qu’on ne maîtrise pas, qu’on ne comprend pas. Si la première scène laisse croire à un (énième) drame familial, tout est ensuite filmé comme un thriller, où la peur et la violence montent crescendo. C'est la dérive d'une famille qui vire au film d’horreur, passe d’une tension souterraine à un climat de pure terreur. Un drame humain qui flirte avec le genre (sans jamais y sombrer) et se double d’un incroyable exercice de style ; un film qui multiplie les performances hallucinantes (...). On vous aura prévenu : voilà une vraie bombe, un premier film en forme de déflagration qui vous prend et ne vous lâche plus jusqu’à la… fin."
Gaël Golhen
avoir-alire.com
"Jusqu’à la garde est un bel objet insolite, qui prendra réellement le spectateur aux tripes, avec pourtant une démarche austère et dépouill...
"Jusqu’à la garde est un bel objet insolite, qui prendra réellement le spectateur aux tripes, avec pourtant une démarche austère et dépouillée aux antipodes d’un cinéma de l’esbroufe. En ce sens, le film réussit là où s’enlisait quelque peu Mon garçon de Christian Carion, qui abordait également la question d’un père en état de souffrance. « La tension vient de l’utilisation des bruits du quotidien et de leur relief, l’écho dans un appartement, le clignotant d’une voiture, une horloge, une alarme. J’y ai pensé très tôt, la dramaturgie sonore était déjà présente dans le scénario. Je ne cherche pas à faire basculer l’histoire dans un climat fantastique, mais à capter le bruissement d’une réalité anxiogène ». Ces notes d’intention éclairent la singularité de la démarche du réalisateur et confirment la rigueur de son art. Il faut enfin souligner la direction d’acteurs magistrale. Le jeune Thomas Gioria est étonnant de retenue, loin du cabotinage de nombreux child actors. Quant à Denis Ménochet, dans une composition à la Jean Yanne, il trouve le meilleur rôle de sa carrière, prolongeant le jeu subtil qu’il avait déployé pour David Perrault ou François Ozon."
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