Dover Kosashvili : " A cette époque, la société mythifiait l’image de l’Israélien pionnier et combattant."
Le réalisateur d'Infiltration revient sur son adaptation du grand classique de la littérature israëlienne.
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Ils ont dix- huit ans et sont les nouvelles recrues de l’armée israélienne. Durant les 3 mois de l’été 1956, ils vont vivre l’apprentissage de la la guerre.
Ils ont dix- huit ans et sont les nouvelles recrues de l’armée israélienne, ils arrivent des quartiers riches de Jérusalem, des bidonvilles ou des kibboutzim. Malgré les grands écarts sociaux ou ethniques, et les inégalités physiques ou intellectuelles, ils se passionnent pour les mêmes choses, l'amour, le foot, la musique, la philosophie…Durant les 3 mois de l’été 1956, ils vont vivre une expérience qui va bouleverser leur vie, celle de l’apprentissage de la plus redoutable activité de l’humanité : la guerre. Certains en ressortiront plus forts, d'autres trouveront la liberté dans la désobéissance, mais tous auront laissé sur cette base isolée du désert du Néguev, leur innocence.
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"En scrutant la succession de petites brèches psychologiques qui mettent à jour les failles de l'institution et son a
"L'intérêt du film, dont il n'est pas certain qu'il soit perçu à sa juste mesure hors d'Isra
"L'intérêt du film, dont il n'est pas certain qu'il soit perçu à sa juste mesure hors d'Israël, réside dans la cruelle ironie qu'il déploie à l'égard du mythe national. On ne mettrait pas sa main à couper sur le fait que Dover Kosashvili ait complètement réussi son coup, mais Infiltration n'en laisse pas moins, par son étrangeté et sa violence fassbindériennes, une impression durable."
Jacques Mandelbaum" « Une arme, c'est comme une femme. » Pour avoir refusé de crier cette phrase avec tous les membres de sa sect
" « Une arme, c'est comme une femme. » Pour avoir refusé de crier cette phrase avec tous les membres de sa section, Avner, qui ne veut pas « insulter les femmes », se voit condamné à une curieuse peine : demeurer couché sur un lit de camp au milieu de la cour de la caserne. Tandis que les autres recrues doivent se lever avant l’aube pour des manœuvres, porter des bardas trop lourds, courir sous un soleil de plomb, lui les observe, allongé, se mêle de leurs conflits et s'obstine à se taire quand ils éructent à l’unisson la formule fétiche du commandant.
À l'image de ce châtiment, tout dans Infiltration semble à contresens. Pendant trois mois de l'année 1956, de jeunes appelés de l'armée israélienne font leurs classes, aux termes desquelles ils connaîtront leur affectation pour deux années de service militaire. Dans l’unité, plusieurs souffrent de troubles psychologiques ou physiques. Manifestement le plus robuste et le plus motivé, Alon est ashkénaze, vient d'un kibboutz, rêve de devenir parachutiste et vit comme une humiliation la promiscuité avec des bras cassés. Entre ces hommes aux profils très différents, socialement et culturellement, les tensions grandissent et ajoutent leur violence aux brimades mesquines et injustes des officiers. Pourtant, ils partagent les mêmes aspirations à l'amour (du moins à la sexualité) et à s’affirmer comme adultes.
Adapté du roman de Yehoshua Kenaz, un classique de la littérature israélienne, le film renonce au personnage du narrateur pour réaliser, dans l'histoire comme dans la mise en scène, un portrait de groupe à distance dont aucun membre n'occupe vraiment le devant de la scène.
Or c’est bien lorsque le long métrage sort des marches forcées nocturnes ou des passages en revue de la troupe par des commandants hystériques pour s’attacher au sort d'Avner, Alon ou Ben Hamo, attendu par sa mère derrière la barrière du campement, que le récit intéresse enfin. Entre comique et drame, Infiltration prend toute son envergure dans une chute inattendue. "
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