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Depuis sa naissance, Dominique peut se rendre invisible. Il n'a jamais usé de ce pouvoir pour une noble cause et constate qu'il commence à dysfonctionner...
Dominick Brassan a le pouvoir de se rendre invisible. Il ne s’en sert pas beaucoup. À quoi bon, d’ailleurs ? Il a fait de son pouvoir un secret vaguement honteux, qu’il dissimule même à sa fiancée, Viveka. Et puis vient un jour où le pouvoir se détraque et échappe à son contrôle en bouleversant sa vie, ses amitiés et ses amours. Présenté au Champs Élysées Film Festival en 2019.
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"Les réalisateurs de l'étrange et troublant "L'autre", remarqué à Venise en 2008, avec D
"Les réalisateurs de l'étrange et troublant "L'autre", remarqué à Venise en 2008, avec Dominique Blanc, nous reviennent enfin après dix ans d'absence. Et le résultat est une nouvelle œuvre à part, à la fois surprenante et enthousiasmante, qu'ils ont apparemment eu bien du mal à monter (le début du projet date de 2006). Il faut dire qu’il s’agit d’un film fantastique sans grands moyens ni effets, se déroulant dans un univers ordinaire urbain, qui met en scène un homme pouvant se rendre invisible et considérant ce secret comme honteux.
L’introduction pose le pouvoir en question comme une donnée de base, Dominick, enfant, disparaissant soudainement dans son landau, et provoquant la panique de sa mère. Puis nous voila projetés dans son quotidien d’adulte, témoins de l’usage discret de son don, et de soudaines perturbations engendrées par d'autres personnages, ayant un don similaire, et qui viennent interagir avec lui. Ayant de plus en plus de mal à passer « de l'autre côté », c’est l’identification à d’autres, qui gèrent potentiellement leur don différemment, qui va devenir le cœur de l’intrigue.
Intelligemment, le scénario questionne le rapport de chacun à ses particularités éventuelles et les bénéfices ou inconvénients qu’il en retire, la clandestinité risquant de briser des liens. Mais au-delà, il interroge aussi sur le caractère potentiellement irréversible de la différence, la peur et la capacité à supporter sa disparition, pour finalement devenir comme les autres, mais pas forcément quelconque. Ludique, inquiétant, conservant jusqu'au bout une atmosphère de mystère, trempée de scènes nocturnes où l'homme évolue de plus en plus étranger au monde qui l'entoure, "L'angle mort" est une véritable réussite portée par des interprètes à leur meilleur."
"Enfin de retour au long-métrage en duo, Patrick Mario Bernard et Pierre Trividic revisitent avec malice un
"Enfin de retour au long-métrage en duo, Patrick Mario Bernard et Pierre Trividic revisitent avec malice un grand thème. Celui de l’homme invisible. Dancing jouait des apparitions et du trouble du dédoublement, déjà. L’Autre suivait une femme jalouse, en pleine désorientation identitaire et schizophrène. Ces fans de littérature, qui réalisèrent un volet de la série télévisée Un siècle d’écrivains consacré au maître du fantastique H.P. Lovecraft, réunissent leurs obsessions dans cette proposition baroque. Baroque, oui, car décalée, filmée d’un pas de côté, pour capter ce qu’on ne voit pas, et d’un point de vue inattendu. L’angle mort, cet espace qui échappe à la vision des automobilistes comme des caméras de surveillance. Cette zone non contrôlée. Ce lieu des possibles. Symbole donc d’inconnu infini, le titre résonne comme une constatation, vérité irréfutable à explorer. Le projet est né d’une idée originale d’Emmanuel Carrère, qui filma aussi l’irruption du questionnement né d’une invisibilité. Celle de la zone poilue, soudain rasée par le héros de La Moustache, et dont personne ne remarque la disparition. Ici, cette dernière est liée à un super-pouvoir, généralement attribué à un être qui le maîtrise totalement. Sauf que le postulat des auteurs est que ce don se détraque, et que son récipiendaire en perd les rênes. De la vulnérabilité comme moteur de l’action. Le héros malgré lui fait ici ce qu’il peut, tout en se confrontant à ses désirs. Il incarne aussi toute la part non reconnue de l’humanité. Les rejetés, les incompris, les déplacés. Une force symbolique qui atteint le politique. La dureté du monde tapie sous la douceur de ce Dominik inoffensif.
Le traitement formel judicieux repose sur la confrontation du surnaturel au réel, capté dans son quotidien. Le concret de la ville, de l’urbanité, du béton, du verre, des appartements, couloirs, ascenseurs, portes d’entrée, trottoirs, bitumes, pavés, interroge l’invisibilité. Tout comme le choix du format 1.33 carré de l’image met en abyme les cubes graphiques de l’architecture moderne. Ces logements agglomérés les uns aux autres dans des tours à la verticalité intimidante. La solitude de l’homme, victime de son don, n’en est que plus tangible, tout comme le passage à l’imperceptibilité visuelle par exercice de respiration. L’approche de Bernard et Trividic est toujours organique. Un regard qui fait corps avec son sujet, ici incarné en premier lieu par le formidable Jean-Christophe Folly, terrien et gracieux, fondu dans la masse et « extra-ordinaire » à la fois. Une alternative rafraîchissante aux blockbusters de super-héros et aux séries B rétro. James Whale, John Carpenter et Paul Verhoeven peuvent se réjouir d’accueillir de nouveaux membres à leur club des cinéastes experts en protagoniste né du pionnier H.G. Wells. "
"Cinéastes trop rares dans le paysage cinématographique français, Pierre Trividic et Patrick-Mario Bernard nous of
"Cinéastes trop rares dans le paysage cinématographique français, Pierre Trividic et Patrick-Mario Bernard nous offrent la réjouissance d'un film fantastique, un conte où les fées se penchent sur un berceau, catapulté dans une ville contemporaine de souterrains, de nuits illuminées et de jours trop crus."
Retrouvez le texte complet sur le site de l'ACID.
L'ACID est une association née en 1992 de la volonté de cinéastes de s'emparer des enjeux liés à la diffusion des films, à leurs inégalités d'exposition et d'accès aux programmateurs et spectateurs. Ils ont très tôt affirmé leur souhait d'aller échanger avec les publics et revendiqué l'inscription du cinéma indépendant dans l'action culturelle de proximité.
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