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Milan rencontre Manesquier : ils s'envient. Trois jours pour faire connaissance. Trois jours pour se donner l'impression qu'une autre vie aurait été possible.
Une ville moyenne. Une gare. Fin de journée. Un autorail qui s'arrête : un homme en descend. Un type tout seul, et qui n'est jamais venu ici auparavant. Il s'appelle Milan, grande carcasse désenchantée, un sac de voyage sur l'épaule, aussi usé que son propriétaire. Une pharmacie sur le point de fermer. A la recherche d'aspirine effervescente, Milan y rencontre Manesquier, ancien prof de français, plus âgé que lui. La croix verte du néon s'éteint. Les deux hommes se retrouvent dans la rue déjà deserte, marchant dans la même direction. Alors que tout les oppose, en tout cas que tout les distingue, ils vont sympathiser, avec prudence, et pour une raison très simple : confusément, chacun d'eux aurait voulu avoir la vie de l'autre. Le prof se rêvait aventurier, l'aventurier s'envisageait pantouflard. Dans trois jours, Milan doit braquer la banque locale. C'est pour cela qu'il a là. Dans trois jours, Manesquier doit subir un triple pontage cardiaque. C'est pour cela qu'il a la trouille.Trois jours pour faire connaissance. Trois jours pour se donner l'impression illusoire qu'une autre vie aurait été possible. Trois jours avant le grand saut. Imaginez une seconde que tout cela tourne mal...
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"Patrice Leconte est plutôt fort en tandem. A chaque fois qu'il le pratique, l'exercice muscle son cinéma. A cond
"Patrice Leconte est plutôt fort en tandem. A chaque fois qu'il le pratique, l'exercice muscle son cinéma. A condition de concourir dans la catégorie hommes. Car ses films versent dans le fossé sitôt qu'il s'évertue à faire pédaler en cadence un duo mixte. Oublions donc ses embardées dans le roman-photo bas de gamme, avec des couples de stars réduits en poudre d'étoile. Cette fois, Patrice Leconte offre un simple messieurs épatant, tout en piques verbales et transmissions de pensées rieuses. Johnny et Jeannot sont sur un bateau, et aucun ne tombe à l'eau. Gentlemen sûrs de l'égalité de leurs charmes, les deux acteurs ne s'affrontent pas, mais s'épaulent, cuir contre pied-de-poule. Indéniablement, le courant passe entre eux, et leur complicité antinomique suffit à donner de la tenue à ce qui aurait pu n'être qu'un long sketch poussif. Les deux glissent en roue libre sur leurs pentes habituelles. Mais chacun creuse son sillon de prédilection avec une distance pince-sans-rire réellement savoureuse. (...)
Selon le principe des vases communicants, ils s'imprègnent l'un de l'autre, jusqu'à fondre leurs identités dans un même chaudron poisseux : celui des vies ratées. Raconter le pourquoi et le comment dissiperait le ténu plaisir de les voir ensemble. Enfermés dans une maison étouffante, ils cohabitent à coups d'aphorismes plaisants (signés Claude Klotz) qu'il ne serait pas délicat de citer non plus. Alors exauçons pour une fois le rêve de Patrice Leconte, et cessons ici la critique. A condition de descendre à l'avant-dernière station, pour cause de bifurcation des dix dernières minutes vers le cliché désastreux, le voyage vaut le coup. Gaillardement confortable, délicieusement démodé, comme les pantoufles de Rochefort que Johnny essaie avec un plaisir coupable, L'Homme du train est un film-charentaise dans lequel on traîne volontiers."
"Si Rochefort-Mancsquier semble au début « faire » du Rochefort, en habitué des films de Leconte, le tournag
"Si Rochefort-Mancsquier semble au début « faire » du Rochefort, en habitué des films de Leconte, le tournage dans l’ordre chronologique finit par faire oublier ce léger agacement, tant les deux acteurs trouvent leurs marques.
Hormis une fin assez surprenante, litote, par sa plongée subite vers un fantastique lui-même désuet, si l’on ajoute la distanciation du jeu et des dialogues d’un Johnny Hallyday décidément impeccable - nourri d’échappée avec des comparses aussi au bout du rouleau que lui, dont Jean-François Stévenin - tout cela respire moins le temps arrêté qu’une certaine mort à l’œuvre dans ce qu’on aurait bien du mal à qualifier de vif. Film d’« acteurs » de prime abord, L'Homme du train traîne aussi comme la nostalgie d’un cinéma hier populaire, aujourd'hui impossible et, en cela et de par ce parfum délétère qui l'imprègne, semble chez Leconte plus personnel qu'il n’y paraît."
"La même mélancolie les enveloppe, un même rendez-vous crucial les attend et, sous la caméra attentive, insp
"La même mélancolie les enveloppe, un même rendez-vous crucial les attend et, sous la caméra attentive, inspirée de Leconte, Milan/Hallyday et Manesquier/Rochefort vont former un « couple » de cinéma inoubliable : Rochefort, l’acteur roi, le complice de Leconte pour la septième fois, et Hallyday, novice dans la famille, dans une espèce de timidité poignante, au même diapason de présence, de justesse et d’émotion. (...)
Ces derniers temps, Patrice Leconte avait déçu. Il retrouve ici le souffle de ses trois plus beaux films tournés en quatre ans à la fin des années 80, Monsieur Hire (avec Michel Blanc), Tandem (avec Jean Rochefort), Le Mari de la coiffeuse (toujours avec Jean Rochefort et déjà Claude Klotz au scénario), il retrouve cette façon d'être hors du temps et au plus près des visages et des sentiments, il retrouve son grand talent à moissonner les regrets, à incarner les nostalgies, à absoudre les cruautés. Il se retrouve."
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