
Axelle Ropert, avec grâce et gravité
La cinéaste nous raconte son deuxième long métrage, Tirez la langue, Mademoiselle. L'amour des acteurs, la découve1
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Automne 1917. Camille part retrouver son mari sur le front après avoir reçu une lettre de rupture. Elle se travestit et se joint aux soldats.
A l'automne 1917, Camille part retrouver son mari sur le front. Elle profite du passage d'une troupe de soldats pour se travestir et se joindre à eux. Un premier long-métrage singulier, traversé d'intermèdes chantés, où la guerre devient le champ onirique d'un pays tout entier. Le film a été soutenu par l'ACID lors de sa sortie en salle.
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"En mariant deux temps (la marche égarée, la pause chantée), le film réinvente un souffle doux et romanesque qui, bien que profondément exce
"En mariant deux temps (la marche égarée, la pause chantée), le film réinvente un souffle doux et romanesque qui, bien que profondément excentrique, redonne du rouge aux joues du cinéma français, sans un coup de force, sans une balle perdue, par la simple formule d'une rêverie : balade + ballades."
Jean-Philippe Tessé"... le film opère un étonnant renversement dans l’ordre habituel des scénarios de travestissement. Le scénario du doute et de la suspicion
"... le film opère un étonnant renversement dans l’ordre habituel des scénarios de travestissement. Le scénario du doute et de la suspicion ne porte plus sur l’identité de Camille, mais sur celle de cet étrange régiment au protocole bizarre, dont on ne sait pas très bien ce qui meut son déplacement. Si la jeune femme ne perd jamais le fil de sa quête (revoir son mari), quelque chose se déplace. L’expérience du groupe la projette dans un espace parallèle, où les questions de l’identité, de la différence, du particularisme biographique deviennent toutes relatives. Le cinéaste Bozon excelle à filmer la troupe, le groupe humain, la façon dont chacun trouve son poste par rapport à un ensemble, et c’est de la façon la plus logique et naturelle du monde que cette harmonie collective porte ce régiment à se métamorphoser régulièrement en petit orchestre, troubadours psychédéliques chantant des comptines aux quatre vents du champ de bataille. Ces chansons se terminent toutes par une même interrogation plaintive : “Est-ce qu’il viendra vers moi ?”, ad libitum. La fin du film (on ne la révélera pas) répond à la question. Qui viendra vers qui ? On sait qu’au cinéma, depuis Murnau (Nosferatu, 1922), passé les ponts (et ici, on en passe, on s’y jette même), ce sont le plus souvent des fantômes qui viennent à notre rencontre."
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