La fille d'une sorcière brûlée vive est tuée à son tour. Alors que sa cadette épouse le fils de son meurtrier, elle prépare d'outre-tombe sa terrible vengeance.
Dans l’Italie du XVème siècle, la peste noire a envahi un pays rongé par la superstition et la chasse aux sorcières. Le comte Humboldt fait condamner la maîtresse de son frère à être brûlée vive sous le regard horrifié de ses filles. Helen, l’aînée, découvre le responsable mais est tuée à son tour. Des années plus tard, la cadette, Elizabeth, épouse le Prince Kurt Humboldt, fils du Comte. Mais Helen réapparaît d'entre les morts. Elle vient venger sa mère… Epouvante et érotisme sixities : une populaire série B à l'italienne, tendance gothique.
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" L’ambiance du film est digne des plus grandes œuvres du genre. Le métrage fut tourné dans un immense ch&aci
Bien que la sorcellerie soit présente dans l’introduction du film, cette pratique ne servira que de toile de fond pour une histoire autrement plus complexe, faite de meurtre et de trahisons familiales et amoureuses. Nous y trouvons également les thèmes inusables de la mort, de la vengeance d’outre-tombe et de la folie progressive induite par des visions ou des bruits étranges, soulignés par un emploi astucieux des miroirs et de la musique évocatrice de Carlo Rustichelli (6 femmes pour l'assassin).
La part de réalité se confond avec l’imaginaire autant chez le spectateur que chez les personnages à l’instar du Prince Kurt, hanté par un acte impardonnable mais qui n’aurait peut-être pas eu lieu au vu du comportement inchangé de l’entourage (...) une œuvre maîtresse du gothique italien..."
"... une rareté absolue du ciné gothique italien de la meilleure veine, entre Les Vampires de Freda et Le Masque du d&ea
"... une rareté absolue du ciné gothique italien de la meilleure veine, entre Les Vampires de Freda et Le Masque du démon de Bava. C'est le troisième grand film fantastique d'Antonio Margheriti (1931 - 2002), après le succès de Danse macabre et de La Vierge de Nuremberg. Quelque part en Europe centrale à la fin du XVe siècle, le châtelain du coin, le comte Humbolt, occupe son temps comme il peut, viole quelques servantes et brûle des sorcières entre deux épidémies de peste. Une malédiction est lancée. Des années plus tard, une belle jeune fille aux longs cheveux très noirs se présente à la porte du château des Humbolt, on imagine la suite.
La Sorcière sanglante -préférer le très beau titre original, I lunghi capelli della morte (littéralement : les longs cheveux de la mort)- installe d'emblée un climat d'inquiétante étrangeté qui sans se référer ouvertement au fantastique, laisse sans cesse planer le doute du surnaturel : la peste, les citations tirées de l'apocalypse de St Jean, le convive des dernières fêtes, la folie qui doucement s'installe, et l'univers d'Edgar Poe, déjà présent dans Danse macabre, qui n'est pas très loin. Celui de Roger Corman non plus, qui tourne au même moment Le Masque de la mort rouge sur un thème quasi identique.
L'angoisse sourde dès les premières notes du générique d'ouverture (B.O. flippante du maestro dell horror al Italiana, Carlos Rustichelli) avec les reflets mouvants du lettrage sur le mur éclairé par une torche, bien à l'image expressionniste d'un film qui joue moins de l'opposition franche du noir et du blanc que des incertitudes d'un érotisme morbide incarné par une Barbara Steele plus vénéneuse que jamais.
La Sorcière sanglante est tourné dans la foulée de Danse macabre, Margheriti y reprend les mêmes décors, la même équipe technique et renoue avec l'actrice alors au sommet de sa beauté, toujours très à l'aise dans l'ambiguïté du double rôle de victime et de morte vivante vengeresse.
Double rôle habituel qu'elle endosse sans relâche une décennie durant, tour à tour pour Mario Bava, Roger Corman, Mario Caiano, Riccardo Freda, Michael Reeves, etc. A son plus grand mécontentement d'ailleurs. Devenue l'égérie du fantastique italien depuis son apparition dans Le Masque du démon, en 1960, elle finit par ne plus supporter d'être toujours enfermée dans son personnage d'éternelle sorcière d'un cinéma de moins en moins inspiré..."
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