En 1963, dans la jungle urbaine de New York, les gangs s'affrontent et se mesurent sur une bande-son pur rock n'roll façon American Graffiti. Parmi eux, les Wanderers, une bande d'Italo-américains bien décidés à ne pas se laisser battre sur le terrain de football américain et à défendre les valeurs de leur culture... rock. L'un des premiers grands films de l'auteur de "L'Etoffe des Héros" et "L'Insoutenable légereté de l'être".
"Les Seigneurs n'est pas juste un autre film de gangs urbains, c'est un petit peu de chacun des grands films de gang réalisés ces vingt dernières années. Morceaux et passages de film volatile rappellent Orange mécanique, Mean streets, The Warriors ou même West Side Story (...) Il contient plus de surprises qu'une promenade à Times Square à 3 heures du matin : vous ne savez jamais si l'intense activité qui s'y mène va exploser en violence, en humour scatologique ou en sentimentalité."
Frank Rich
L'Express
" Sur un schéma semblable à celui d'American Graffitti (le rock et les jeunes de 1960), voici un curieux film de Philip Kaufman, qui va de l...
" Sur un schéma semblable à celui d'American Graffitti (le rock et les jeunes de 1960), voici un curieux film de Philip Kaufman, qui va de la chronique nostalgique au fantastique (bagarres dans la nuit), du drame sociale (un gosse tue presque son père) au Grand-Guignol, pour s'achever sur l'une des plus belles images du film : au fond d'un bistrot, devant une jeune fille inconnue, Bob Dylan chante The Times They Are A-Changin'. C'est Graine de violence revu et corrigé par l'auteur de L'Invasion des profanateturs. Quelque chose comme une poésie étrange passe dans ces images."
François Forestier, 17/03/1980
Le Matin
" … quelle extraordinaire peinture de ce quartier populaire de la banlieue industrielle de New York, quelle saisissante vision de la vie qu...
" … quelle extraordinaire peinture de ce quartier populaire de la banlieue industrielle de New York, quelle saisissante vision de la vie quotidienne dans ces ruelles d'ombre mangées de crasse, déchirées par les graffiti, suintantes de sourde misère et de pesant ennui (…) les images choc de Philip Kaufman et surtout les décors naturels du Bronx, oppressants (tout a été filmé sur place, y compris les intérieurs dans des appartements prêtés par des habitants du quartier pour la circonstance) donnent au film une singulière dimension et une authenticité rare (…)
Ses personnages, Philip Kaufman les a recherchés presque au hasard, aux quatre coins de New York = chez les lutteurs professionnels ou dans les collèges, dans les clubs de gymnates, de jockeys, de jeunes, d'obèses, dans les ligues athlétiques, auprès des syndicats, des écoles et universités et même dans les rues où la production accostait les jeunes dont la silhouette semblait convenir. Résultat : une bonne demi douzaine de néo-comédiens tout à fait étonnants (…) Sur fond de vieux rocks des années soixante, The Wanderers est un film âpre, sans complaisance, d'une extrême violence et qui démarre très fort : la première demi-heure, sidérante, vous arrive droit dans la gueule. On pense alors qu'on se trouve là devant un monument. Las (…) il ne tient pas le rythme (…) une demi-heure de moins, grapillées de-ci de-là, et nous avions un très grand film."
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