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José Pablo a promis à son extravagante grand-mère, Mamacita, de faire un film sur sa vie, sans connaitre les secrets de famille que le film allait révéler...
Mamacita est une reine de beauté mexicaine extravagante vivant dans son propre royaume en compagnie de ses fidèles serviteurs : jardinier, chauffeur, chef, femme de ménage et infirmières. Âgée de 95 ans, elle a transformé sa maison en château, cachant les plaies ouvertes d'une famille de la haute société mexicaine derrière de hauts murs de pierres. Quand José Pablo est allé étudier le cinéma en Europe, Mamacita lui a fait promettre de revenir un jour au Mexique pour faire un film sur sa vie. Il se lance alors dans la conquête de l'empire de sa grand-mère, découvrant les zones sombres de son propre passé, plongeant tête baissée dans un océan de secrets, de tromperies et de faux-semblants ayant bousculé sa propre famille pendant des générations.
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"Après ses études en Europe, José Pablo a promis à sa grand-mère mexicaine de lui dédier un f
"Après ses études en Europe, José Pablo a promis à sa grand-mère mexicaine de lui dédier un film. Promesse tenue, avec ce documentaire d’une rare authenticité, construit à la manière d’une quête intérieure. Le personnage de Mamacita aurait pu inspirer bien des fictions, et José Pablo raconte son histoire – une femme qui, seule, a construit un empire dans les cosmétiques et intégré la haute société – en recoupant les fragments qui subsistent d’une saga familiale dont il est resté à l’écart. On y retrouve notamment la sensualité des portraits intimes de Marie Losier – qui n’aurait pas renié l’excentricité baroque de cette diva de 95 ans recluse dans un manoir avec ses fidèles sujets. Si Mamacita rayonne tant, c’est parce que le cinéaste filme sa grand-mère dans toute sa tragédie. Elle n’est jamais idéalisée ; au contraire, elle apparaît fragile et ambivalente, hantée par les fantômes du passé. S’insérant dans le dispositif du film, José Pablo en devient l’acteur, et c’est alors, pour lui, l’occasion rêvée de prendre la main fébrile de Mamacita pour traverser, comme dans un conte de fées, le quatrième mur et soulager son âme en peine."
David Ezan"Mamacita, nonagénaire soigneusement pouponnée, estimant que toutes les femmes devraient lui ressembler, nous appara&ici
"Mamacita, nonagénaire soigneusement pouponnée, estimant que toutes les femmes devraient lui ressembler, nous apparaît ainsi profondément antipathique, lorsque nous la découvrons. Elle est très autocentrée, avec toute sa petite cour s’affairant à la servir. Certains de ses domestiques supportent ainsi son caractère entêté, parfois depuis des dizaines d’années. Leur dévouement a de quoi surprendre. Lorsque José Pablo Estrada Torrescano, son petit-fils, la filme au départ, le documentaire semble prendre le chemin de la satire. Mais la filiation qui les unit, via les liens du sang, va, peu à peu, apaiser leurs échanges, et donner naissance à une réelle et sincère proximité émotionnelle, qui va aller crescendo, tout au long du film.
Mamacita a un ego surdimensionné, prétexte à s’esclaffer. Mais elle est, en réalité, même si elle n’ose pas l’admettre, par souci de fierté, dépendante de ses domestiques, notamment lorsqu’il s’agit de se mouvoir. Elle peine à contrôler son tempérament acariâtre et ses sautes d’humeur. Nous avons tous nos propres blessures, peinant à cicatriser, et Mamacita conserve, pour modèle intimidant, son grand-père, qui était un général. Elle en garde un souvenir exécrable, car elle le craignait énormément. Les coups de ceinture ont émaillé son éducation. Elle concède néanmoins que son grand-père lui manque beaucoup. Ce paradoxe est intrigant. Peut-être reproduit-elle le même schéma autoritaire en tant que matriarche d’une grande famille ?
Le réalisateur s’efforce de nouer un dialogue, nourricier pour son documentaire, avec Mamacita. Il lui fait voir des photos et des vidéos pour saisir son passé, afin de mieux comprendre le chemin de vie personnel et l’ascenseur professionnel empruntés par la vieille dame. Cette dernière s’ouvre enfin à la tendresse et devient même demandeuse de réconfort. José Pablo Estrada Torrescano filme également la villa, à la richesse excentrique, avec pointillisme, en voix off. Mamacita a construit, toute seule, son empire de soins esthétiques, ouvrant clinique sur clinique, mais elle n’a trouvé aucune expression pour son drame intérieur. Elle s’offre, sur une musique pianistique s’adoucissant, une place réservée, pour un amour, moins théâtralisé."
"Mamacita est un documentaire intimiste qui dresse le portrait haut en couleur d’une reine aussi touchante qu’extrava
"Mamacita est un documentaire intimiste qui dresse le portrait haut en couleur d’une reine aussi touchante qu’extravagante.
Dans la séquence d’ouverture, le jeune José Pablo, alors âgé de 13 ans, est totalement intimidé face à la présence charismatique de sa grand-mère. C’est la première image que l’on a de Mamacita, matriarche extravagante et autoritaire, qui modèle son monde à son image et exerce sur son entourage une influence inflexible. Maria del Carmen Torrescano est une ancienne reine de beauté qui a fondé un empire industriel du cosmétique. Mère de huit filles et vingt-trois fois grand-mère, elle règne d’une main de fer, dans son château kitsch, sur une fidèle brigade d’employés de maison.
José Pablo Estrada Torrescano revient au Mexique pour réaliser un documentaire sur cette étonnante grand-mère dans le but de retracer avec elle une vie hors du commun et peut être éclaircir les zones laissées dans l’ombre. Car l’incroyable assurance qu’affiche en permanence Mamacita semble cacher les failles dans lesquelles le jeune réalisateur s’engouffre avec malice. Et tandis qu’il remonte dans la vie intime de sa grand-mère, José Pablo lève le voile sur une histoire familiale construite sur des traumatismes et des secrets.
La forme du documentaire intimiste rappelle par certains aspects le récent Je vois rouge de Bojina Panayotova ou encore Carré 35 d’Éric Caravaca, même si les ambitions sont ici plus modestes. On y retrouve la même figure du réalisateur/enquêteur qui se met en scène pour se confronter à son objet d’étude. Car ce n’est pas uniquement la vie de Mamacita qui est abordée, mais aussi celle de José Pablo Estrada Torrescano, dans un effet miroir qui reconnecte deux générations éloignées. Un processus de réconciliation se met alors en place à travers le dispositif de l’enquête. Cette recherche produit un événement cinématographique inattendu et profondément touchant."
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