Casablanca, l'année du bac. L'insouciance et les excès de la jeunesse dorée marocaine. Et Rita, 17 ans, qui ira au bout de ses rêves.
Casablanca, l'année du bac. L'insouciance de la jeunesse dorée marocaine et tous ses excès : courses de voitures, amitiés, musiques, alcool, mais aussi les premières histoires d'amour et l'angoisse de passer à l'âge adulte... "Marock" comme un Maroc que l'on ne connaît pas, à l'image de Rita, 17 ans, bien décidée à vivre comme elle l'entend.
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" ... cette manière assez fluide et rythmée d’associer musique et vacuité estivale a un parfum d’absolu et de critique sociale que l’on n’au
" ... cette manière assez fluide et rythmée d’associer musique et vacuité estivale a un parfum d’absolu et de critique sociale que l’on n’aurait jamais attendu de la part d’une cinéaste maghrébine. Pour nous, cela semble plus vrai et courageux que les sempiternels clichés sur l’authentique archaïsme des Arabes villageois ou les drames de l’intolérance et de la religion, dont bien des films de cette région nous rebattent les oreilles par correction politique.
Marock, c’est un Maghreb actuel, urbain, un paradis de la frime qui évite toutes les idées reçues. On y voit comment jeunes Juifs et Arabes friqués se mélangent sans complexes au nom de la déglingue juvénile. Mais la cinéaste ne décrit pas un monde idyllique, et la relation amoureuse d’une jeune Arabe et d’un garçon juif ne passe pas comme une lettre à la poste dans les deux communautés. Cependant elle est tout de même possible dans le contexte… Sorti de la dimension idéologique, le film, tel que son titre l’indique, est la bande-image idéale d’un florilège de tubes disco-rock, dont la plus belle pépite reste le Rock’n'Roll Suicide de Bowie. Une telle madeleine pop, transposée dans le décor exubérant du Maroc des nouveaux riches, produit un effet surréel, une irrésistible montée d’émotion."
"Sur le canevas d'une jeunesse qui reproduit les schémas et les intolérances des générations précédentes, ce film, subtil équilibre entre ra
"Fureur de vivre à l’africaine. Un premier long métrage qui traite d’un sujet inédit au cinéma : les moeurs de la jeunesse dorée du Mag
"Fureur de vivre à l’africaine. Un premier long métrage qui traite d’un sujet inédit au cinéma : les moeurs de la jeunesse dorée du Maghreb. Cela change des sujets politiquement corrects et des fables sur l’archaïsme arabe. « Alcool, drague et bagnoles », tel pourrait être le sous-titre de cette chronique d’un été dans les beaux quartiers de Casablanca, bercée par une bande-son rock, comme le titre l’indique. En filigrane, il y a également une réflexion sur les rapports entre les communautés juive et arabe, qui cohabitent joyeusement et même se mélangent sans complexes dans ce milieu aisé."
"C'est La Boum au Maroc : une image inédite du pays, mais un univers assez antipathique, royaume de la frime et du fric. Laïla Marrakchi sem
"C'est La Boum au Maroc : une image inédite du pays, mais un univers assez antipathique, royaume de la frime et du fric. Laïla Marrakchi semble bien connaître ce monde, sa superficialité ne lui fait pas peur : elle fait corps avec ses personnages, jusque dans leur fantasme d'être des héros tragiques égarés dans un paradis bourgeois. Même si elle vire à la facilité sur le terrain politique (Roméo est juif et Juliette arabe), la sincérité de son regard finit par payer : entre film à la première personne et cinéma commercial, cette chronique impose un ton, presque un souffle."
Frédéric Strauss"[...] En faisant le portrait d'une jeunesse dorée et déjantée, sur base de son propre vécu, Laïla Marrakchi jette un pavé dans la mare des
"[...] En faisant le portrait d'une jeunesse dorée et déjantée, sur base de son propre vécu, Laïla Marrakchi jette un pavé dans la mare des bien-pensants et provoque leur ire. Car, sous des dehors de sympathique love story, son premier long métrage va beaucoup plus loin, en traitant autant l'aspect lumineux que le côté obscur de cette jeunesse (très bien rendu par le duo Matthieu Boujenah et Morjana El Alaoui) qui préfère plus volontiers l'amour à la religion. C'est fait avec intelligence, nuance, sensibilité, et ça bouleverse la carte postale exotique, pour un Maroc de privilèges, d'insouciance et d'excès."
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