
Andrew Bujalski : "Est-ce qu’on peut décider où aller manger ce soir sans faire une recherche Google ? Je ne sais pas."
Figure de proue du mouvement mumblecore, Andew Bujalski réalise avec Computer Chess son quatrième long-métrage. Ce1
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Début des années 1980, le temps d’un weekend dans un hôtel, de jeunes génies de l’informatique s’affrontent lors d’un tournoi de programmes de jeu d’échecs...
Début des années 1980, le temps d’un weekend dans un hôtel, de jeunes génies de l’informatique s’affrontent lors d’un tournoi de programmes de jeu d’échecs. Les problèmes relationnels (notamment avec la seule fille du groupe) et l’arrivée d’un congrès de thérapie de couple new age vont changer la donne et rendre la situation plus qu’étrange.
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" Heureusement, Andrew Bujalski s’intéresse plus à la chaleur humaine qu’à celle produite par les ordinateurs. Situant son film en 1984, il
" Heureusement, Andrew Bujalski s’intéresse plus à la chaleur humaine qu’à celle produite par les ordinateurs. Situant son film en 1984, il interroge subtilement la pérennité des sentiments dans un monde de plus en plus virtuel. Une approche complexe, pour ne pas dire confuse, pleinement stimulante quand le film bascule dans le fantastique... à quelques minutes de la fin."
Hendy Bicaise" Le résultat devient ainsi une sorte de film-médium dont les étranges dialogues se mettent à évoquer (rétrospectivement ? Par avance ? On n
" Le résultat devient ainsi une sorte de film-médium dont les étranges dialogues se mettent à évoquer (rétrospectivement ? Par avance ? On ne sait plus) la naissance des réseaux sociaux ou la possibilité de calculateurs réfléchissant par eux-mêmes, jusqu'à un ultime plan pour le moins inattendu."
Gilles Esposito" Computer Chess loin de n'être qu'un objet vintage capitalisant sur le "geek chic" actuel, tient donc sa beauté de cette indétermination es
" Computer Chess loin de n'être qu'un objet vintage capitalisant sur le "geek chic" actuel, tient donc sa beauté de cette indétermination esthétique dans laquelle il flotte: à l'image des plus grandes inventions, on ne sait jamais vraiment ce que c'est."
Louis Seguin" Soit un film d’un romantisme biscornu, faux documentaire lo-fi qui se refuse tout apprêt sensuel et choisit de scruter notre obsession des
" Soit un film d’un romantisme biscornu, faux documentaire lo-fi qui se refuse tout apprêt sensuel et choisit de scruter notre obsession des machines depuis une époque de futurisme rétro, 1984, presque une année zéro, où celles-ci ne cherchaient pas encore à nous séduire. Un parfait traité de notre relation à des écrans intelligents comme principaux intercesseurs, désormais, de tout rapport au monde - lorsqu’un personnage exige d’un autre qu’il effectue "un mouvement par lui-même", sans le recours à l’ordinateur, on sent combien le film accouche de sa plus décisive sentence. Un hybride de conte philosophique et de farce très douce, ancré au temps des origines de cette fascination pour un appareillage électronique qui se sera insidieusement substitué depuis à nos plus intimes terminaisons nerveuses.
Mais que peut bien valoir cette quintessence de technologie, s’il est encore possible aujourd’hui de passer, plus d’une décennie durant, à côté d’un cinéaste aussi irréfutable d’Andrew Bujalski ? Computer Chess n’est que le premier de ses films à paraître sur les écrans français, douze ans après la réalisation qui l’aura révélé aux Etats-Unis, Funny Ha Ha. Il faut louer le travail de rattrapage opéré par son distributeur, Contre-Allée, qui, outre cette sortie en salles, publie conjointement (...) ses trois premiers longs métrages : Funny Ha Ha (2002) donc, Mutual Appreciation (2005) et Beeswax (2009). Trois films splendides, parés d’un tremblé naturaliste trompeur, à la stylisation comme chuchotée, qui cheminent vers la poésie bizarroïde de Computer Chess sans, en surface, lui ressembler en rien."
" Parrain putatif d’un mouvement qu’il récuse, le “mumblecore”, Andrew Bujalski en est paradoxalement le membre le moins connu en France, où
" Parrain putatif d’un mouvement qu’il récuse, le “mumblecore”, Andrew Bujalski en est paradoxalement le membre le moins connu en France, où aucun de ses trois films précédents n’est sorti. On ne va pas se hasarder à une définition de cette veine comique indé, sinon qu’elle met en général en scène des êtres introvertis d’apparence ingrate qui patinent dans la semoule. Antithèse des superhéros des blockbusters, ce sont souvent ceux qu’on appelait des nerds, réhabilités sous l’étiquette plus valorisante de geeks.
Justement, Computer Chess, c’est “la revanche des nerds”. Ce qu’on considérait il y a vingt ans comme le summum du ringardisme devient un vecteur de folie douce et d’humour subtil. Un nouvel exotisme."
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