Tonya Harding s'est battue toute sa vie. Contre une mère infâme, un mari violent, un entourage vulgaire et le milieu du patinage qui ne l'a jamais trouvée assez raffinée. Petite fille de l'Amérique "white trash", elle est au sommet de sa carrière, au seuil des J.O de 1994, quand elle et son entourage sont accusés d'avoir organisé l'agression de Nancy Kerrigan, sa rivale dans l'équipe américaine...
"Au cœur d’un film cash, politiquement incorrect et qui a trouvé le parfait équilibre entre humour, émotion et mouvements bruts de caméras pour reproduire au mieux les incroyables figures réalisées par une Tonya Harding qui donnait tout, se trouve la figure de la mère, et pas des moindres ; l’une des pires jamais montrées au cinéma ! Allison Janney prête ses traits à une mère abusive et se montre incroyable en justifiant à elle seule des dialogues incisifs et des situations d’une absurdité et d’une violence inouïes. La mise en scène époustouflante et dopée à la vitamine C s’appuie sur une bande originale qui correspond à l’époque et qui rappelle le meilleur des années 80. Ces tubes indémodables sur lesquels les jeunes d’aujourd’hui dansent encore rappellent que l’affaire Harding reste emblématique dans l’histoire du sport. La distribution impeccable, Allison Janney en tête, permet au film de tout miser sur l’autodérision. Si Margot Robbie n’a pas peur de ne pas toujours se montrer à son avantage, le reste du casting prend un plaisir évident à interpréter des bras cassés de première catégorie, ce qui permet à ce drame de devenir une comédie drôlissime."
Virginie Morisson
ecranlarge.com
"Il y a une scène où Tonya Harding arrive sur la glace lors d'un championnat et entame sa chorégraphie de patinage artistique au rythme de S...
"Il y a une scène où Tonya Harding arrive sur la glace lors d'un championnat et entame sa chorégraphie de patinage artistique au rythme de Sleeping Bag de ZZ Top, loin de la musique classique considérée comme incontournable lors de ces événements. Un moment très fort qui illustre bien la démarche du réalisateur Craig Gillespie : de l'improbable histoire vraie de cette sportive américaine, il tire non pas un biopic hollywoodien propre et classique, mais une comédie décapante, cruelle, drôle et décalée. Moi, Tonya est à l'image de son personnage féminin : un film d'une énergie folle, qui gesticule dans tous les sens pour exister et faire exister cette femme peu ordinaire, passée à côté d'un destin exceptionnel pour sombrer dans le cirque médiatique d'une Amérique hystérisée. Ce qui en fait un film à la fois hautement réjouissant et terriblement évocateur quant au pays de l'oncle Sam."
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