Héloïse, mère de trois enfants, va bientôt vivre seule. Âgée de 18 ans, sa petite dernière, Jade, s'apprête à partir au Canada pour ses études une fois qu'elle aura obtenu son bac. Nostalgique d'une période qui n'existera bientôt plus, Héloïse décide de filmer chaque instant de peur d'oublier ses bons moments avec sa fille, avec qui elle entretient une relation fusionnelle. Parce qu'elle est trop fusionnelle avec ses enfants, Héloïse a négligé sa vie amoureuse. Alors que les copains de ses filles débarquent chez elle, elle tente sa chance avec une application de rencontres...
Grand prix au Festival International du Film de Comédie de l'Alpe d'Huez.
"Dans le nouveau film de Lisa Azuelos, à qui l’on doit les délicieux LOL et La rencontre, il n’y a pas d’émotion factice mais beaucoup de sincérité et de pureté, une fraîcheur constante, sans drame. Les ombres au tableau comme l’éloignement du père (furtivement interprété par Yvan Attal) et la maladie du grand-père (joliment incarné par Patrick Chesnais), sont légères et suggérées comme pour montrer simplement que l’amour peut l’emporter sur tout le reste. Profiter de la vie, engranger les souvenirs : le fil rouge est simple mais tellement bien traité. Un film authentique sur le bonheur, partageur, communicatif, une histoire attachante qui fait du bien et montre que l’amour est à portée de cœur quand on veut s’en donner les moyens. La bande-son, composée par Yael Naïm, vient amplifier cette profondeur qui plane. On comprend facilement pourquoi le Festival international du film de comédie de l’Alpe d’Huez a attribué le Grand Prix à Lisa Azuelos et le Prix d’interprétation féminine à Sandrine Kiberlain. Voilà donc un film à la fois personnel, Thaïs Alessandrin étant la propre fille de la réalisatrice, et universel sur l’amour qui unit une mère et son enfant."
Benjamin Oppert
Positif
"Vive, souvent très drôle, la nouvelle comédie familiale (donc grand public) de Lisa Azuelos surprend."
"Lisa Azuelos (LOL, Dalida) a réalisé au montage un travail d’équilibriste, qui tisse instants présents et flash-back sans que la nostalgie de l’enfance évanouie ne l’emporte sur l’humeur des personnages.
Il faut dire que Sandrine Kiberlain, dans le rôle de la mère célibataire très attachée à ses enfants, déploie une énergie sans faille et parvient autant à faire rire qu’à faire pleurer (la séquence où elle fond en larmes après avoir perdu son portable et ses archives familiales est chavirante ; celle de l’arrestation en voiture, gonflée, déclenche le fou rire). De film en film, cette comédienne-stradivarius prouve un peu plus à chaque fois qu’elle est indispensable au cinéma français. Son sens du rythme, du micro-détail qui fait mouche, de la comédie dans ce qu’elle a de plus complexe et délicat réjouit et embarque.
Peut-être sa partition ici aurait-elle gagnée à être plus écrite, car la grande part apportée par l’improvisation à ce film lui confère, certes, un ton spontané, mais certaines séquences manquent de tenue, s’effilochent sur la durée et donnent la sensation, à certains endroits, que l’écriture pêche par désinvolture. Même chose pour l’image du film dans son ensemble, pas toujours très esthétique.Toujours est-il que la force des liens qui unissent cette mère attentionnée et ses trois enfants sonne juste et émeut. Lisa Azuelos regarde ses comédiens avec un amour considérable. Cela se ressent et tire le film vers le haut."
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