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De l’enfance à l’âge adulte, le parcours de Chiron, jeune homosexuel qui tente de trouver sa place dans le monde. Oscar du Meilleur Film 2017.
Après avoir grandi dans un quartier difficile de Miami, Chiron, un jeune homme homosexuel, tente de trouver sa place dans le monde. Moonlight évoque son parcours, de l’enfance à l’âge adulte. Oscar du Meilleur Film 2017 .
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" Il y a au cœur de Moonlight une séquence très belle, vraiment attendrissante. Un personnage a donné rende
" Il y a au cœur de Moonlight une séquence très belle, vraiment attendrissante. Un personnage a donné rendez-vous dans un diner à son amour de jeunesse. La nuit tombe, une jolie mélodie s’échappe du jukebox. On frissonne. Si cette scène était interprétée par Tom Hanks et Meg Ryan, elle serait terriblement ringarde, atrocement datée. Mais comme les protagonistes sont ici deux Noirs gays (dont l’un est de surcroît un dealer très baraqué refoulant son homosexualité), disons que ça lui donne une autre dimension.
C’est l’effet Moonlight, un film qui veut questionner votre regard, mais dans le cadre rassurant d’une jolie romance façon Sundance. De fait, on se frotte réellement les yeux lorsqu’on réalise qu’il n’y a ici quasiment aucun personnage blanc – et que ce genre de choses n’arrive jamais. Et combien de fois a-t-on été ému au cinéma par un doux baiser échangé au clair de lune entre deux ados black ? Pas assez souvent, sans doute, puisqu’on s’en étonne encore.
Politiquement, sociologiquement, Moonlight est un film important. Cinématographiquement ? C’est plus compliqué. Barry Jenkins a un talent indéniable pour capter la lumière caressante des soirs de Floride, mais le dispositif de son film (trois moments d’une vie, trois acteurs différents) ne provoque jamais le vertige de Boyhood, son évident modèle, qui avait pour lui la magie du « temps réel ».
Cette odyssée identitaire cernée par la misère, le crack, les tabous raciaux et sexuels, serait-elle plus puissante si elle était plus âpre, plus agressive ? Moonlight a choisi la révolution de velours."
" L'évolution de Chiron est bouleversante. Prisonnier d'un destin, le trafic de drogue, il apprend les codes, les utilis
" L'évolution de Chiron est bouleversante. Prisonnier d'un destin, le trafic de drogue, il apprend les codes, les utilise pour survivre. Mais, au fond de lui, c'est un homme sensible et doux que la caméra sublime comme si elle en était tombée amoureuse. "
Françoise Delbecq" (...) au-delà de l’emballement médiatique, confirmé par sa victoire aux Golden Globes et huit nominations
" (...) au-delà de l’emballement médiatique, confirmé par sa victoire aux Golden Globes et huit nominations aux oscars, le film marque surtout l’acte de naissance d’un cinéaste qui va compter : Barry Jenkins. Auteur d’un premier long inédit, Medicine for Melancholy, et membre de la writing room de l’excellente série The Leftovers, il dresse cette fois-ci le portrait de Chiron, un Noir américain du ghetto de Miami qui lutte pour s’extraire de la pauvreté et assumer son homosexualité. (...) Moonlight déploie un récit à la fois très ambitieux et économe, une longue fresque d’émancipation à la dramaturgie feutrée, constituée de petites épiphanies ordinaires, tel ce premier baiser tripé une nuit de défonce sur la plage.
D’abord encombré par quelques afféteries indé – le plan-séquence inaugural à l’épate, le personnage sacrifié de la mère qui tend le récit vers la fable souffreteuse façon Precious –, le film trouve sa réelle vibration grâce à cette temporalité éclatée, patiente, qui s’achemine vers une conclusion prodigieuse.
(...) Mais le coup de force du film tient surtout à son idée de casting, qui consiste à faire incarner un même personnage par trois acteurs aux corps et attitudes sensiblement différents. L’effet de bizarrerie ainsi produit résume tout le projet du cinéaste, qui raconte la naissance d’une identité flottante et hybride, libérée de la pesanteur des apparences.
Pirater le vieil imaginaire hétérocentré du gangster-movie, tordre les faux-semblants et exalter l’indifférenciation des genres : telle est la beauté ultramoderne de ce rayonnant Moonlight, qui confirme, après Dope (Rick Famuyiwa, 2015) ou Dear White People (Justin Simien, 2014), l’impétueuse vitalité du cinéma noir américain des années 2010."
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