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Katia doit garder la luxueuse résidence de son oncle. Avec ses amies, elles se fait passer pour une bourgeoise pour pouvoir inviter des intellectuels à dîner...
Trois filles, Katia, Lioudmila et Antonina, rêvent de conquérir les moscovites. Alors que Katia doit garder la luxueuse résidence de son oncle, Lioudmila et Katia, bien qu’elles résident dans un foyer et travaillent à l’usine, décident de se faire passer pour des bourgeoises pour pouvoir inviter des intellectuels et des célébrités à dîner afin de trouver un mari... Grand prix du festival de Berlin en 1980 et Oscar du meilleur film étranger en 1981.
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"Tourné en 1979 et produit par la prestigieuse société cinématographique Mosfilm, Moscou ne croit pas aux larmes est un superbe mélodrame q
"Tourné en 1979 et produit par la prestigieuse société cinématographique Mosfilm, Moscou ne croit pas aux larmes est un superbe mélodrame qui se constitue de deux parties. Dans la première, qui se déroule en 1958 dans l’U.R.S.S. de Nikita Khroutchev, on fait la connaissance de trois amies qui vivent dans un foyer de travailleuses. Katia, Lioudmila et Antonina, malgré leurs différences de tempérament, ont en commun le rêve d’une vie meilleure et des aspirations amoureuses qui prennent une grande place dans leurs existences. Si Katia qui est ajusteuse monteuse s’implique beaucoup dans son travail, Lioudmila, elle, se montre plus arriviste et ne craint pas de mentir sur sa condition pour essayer de séduire un homme riche qui la sortira de sa vie terne et pauvre en promesses. Antonina sera la première à faire un mariage lui apportant une certaine stabilité.
Dans cette première partie, Vladimir Menchov, par petites touches discrètes, au détour d’une courte scène ou d’une réplique, en dit beaucoup sur le climat de son pays à cette époque. Un couple qui s’embrasse dans la rue se fait rappeler à l’ordre par des représentants du pouvoir, la propagande dans les usines cherche à donner une vision idyllique du monde du travail et l’incompréhension règne entre ancienne et nouvelle générations.
Les différences de classes apparaissent également au grand jour. C’est l'époque où l’image d’une société égalitaire commence à s’effriter et à laisser place à un antagonisme entre les ouvriers, les travailleurs et les intellectuels, plus privilégiés, qui constituent une élite à laquelle Lioudmila aimerait appartenir en faisant un beau mariage. Elle n’hésite pas à manipuler les hommes pour faire croire qu’elle appartient déjà à ce milieu. Car elle sait déjà que ces différentes strates ne se mélangent que très rarement. Katia et Lioudmila vont elles aussi faire une rencontre importante pour leur avenir.
La seconde partie nous entraîne 20 ans après. Katia occupe maintenant une place importante et élève seule sa fille. Lioiudmila s’est séparée de l’homme qu’elle aimait. Antonina semble plus stable sans sa vie amoureuse. Mais l’espoir continue à exister car à 40 ans la vie ne fait que commencer…
Vladimir Menchov s’efface derrière son sujet et ses interprètes. Sa mise en scène est sobre mais jamais terne, contrairement à ce qu’écrivirent certains critiques français qui firent au film un accueil assez froid. En U.R.S.S., au contraire, le film fit un triomphe et constitue encore à ce jour un des plus grands succès du cinéma soviétique. Les thèmes de l’espoir et de la désillusion amoureuse sont traités avec finesse et sensibilité. Menchov évoque l’évolution de son pays dans les années 1950 à 1970 et le rôle de la femme soviétique à cette époque. Le rôle de Katia, le plus développé de ce film, est tenu par Vera Alentova, dont c’était le premier rôle important. Epouse de Menchov, elle formait avec lui un couple venu de province et ayant vécu dans un foyer de travailleurs. Ce qui a sûrement beaucoup contribué à ce souci de détails et de réalisme qu’on trouve dans l’atmosphère du film.
L’interprétation est remarquable, qu’il s’agisse des rôles principaux féminins, de leurs partenaires masculins (mention spéciale à Alexeï Batalov, le Boris de Quand passent les cigognes, à qui Menchov offre un personnage magnifique), mais aussi des seconds rôles : Zoïa Fiodorova en concierge du foyer ou Lia Akhedjakova en directrice de club de rencontres livrent des compositions pittoresques et touchantes.
Sacré Oscar du meilleur film étranger en 1981, Moscou ne croit pas aux larmes constitue un film très attachant et émouvant sur la condition féminine, le temps qui passe et le destin. La mélancolie et la vérité psychologique des personnages et des situations n’empêchent pas cette œuvre de distiller optimisme et bienveillance."
"Auréolé de son Oscar hollywoodien du meilleur film étranger (1981), d'un grand prix au Festival de Berlin (1980), mais surtout d'un fabuleu
"Auréolé de son Oscar hollywoodien du meilleur film étranger (1981), d'un grand prix au Festival de Berlin (1980), mais surtout d'un fabuleux succès auprès du public soviétique, Moscou ne croit pas aux larmes parvient sur nos écrans avec la complicité du distributeur américain Artistes Associés, ce qui ne manque pas de saveur. C'est plus qu'un bon film de cinéma-spectacle : une surprise.
L'action est scrupuleusement située par Valentin Tchernykh, le scénariste, au lendemain du vingtième congrès, du rapport-fleuve de Nikita Khrouchtchev dénonçant les crimes de Staline. Trois jeunes filles dégourdies débarquent à Moscou de leur campagne. Elles viennent chercher fortune, le mari qui les mettra à l'abri du besoin. Très vite, elles se trouvent prises au piège d'une société toujours gérée par les hommes, mais où mère et belles-mères jouent un rôle décisif. Quand l'enfant paraît, avant même le mariage, voire sans mariage, les questions sérieuses se posent.
La plus jolie des trois filles, Katerina (Vera Alentova), se retrouve donc seule avec un bébé sur les bras, sans l'odieux fils à maman, technicien à la télévision, qui refuse de l'épouser. Katerina n'a pas voulu ou pu avorter, elle s'est mise aux études. Dans la dernière partie du film, la plus longue, la plus développée, Katerina est à son tour mère d'une fille de quinze ans. Elle a grimpé dans l'échelle sociale. D'ouvrière, elle est devenue directrice de combinat. Elle vit seule, entièrement prise par son travail. Un ajusteur poète, quinquagénaire, Gocha (Alexis Batalov), croise son chemin, force la porte de sa vie privée. Tout change. Mais en femme soviétique digne, elle refuse l'asservissement au mâle triomphant, aussi séduisant qu'il paraisse... Des larmes, encore des larmes, pas mal de rire, et en fin de compte du bonheur.
Moscou ne croit pas aux larmes est le second film de Vladimir Menchov, venu de la télévision. Il rappelle beaucoup la littérature de Sinclair Lewis ou les comédies sociales de la Warner ou de la Columbia des années 30 à Hollywood. Katerina, remarquablement interprétée par Vera Alentova, est une cousine germaine de l'Ann Vickers de Sinclair Lewis, une citadine d'adoption qui veut faire son chemin à tout prix. Cette légère distorsion, le rêve américain revu à travers le rêve soviétique (comme certains ont cru reconnaître le rêve soviétique à travers le rêve américain dans Reds), ajoute au piquant de l'entreprise, et ne la condamne nullement."
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