1944, au bord du Danube. Un musicien retranché du monde gagne la confiance d'une bande d'enfants orphelins de la guerre et à moitié sauvages.
1944, au bord du Danube. Des enfants orphelins de la guerre maraudent pour vivre, menant une existence à moitié sauvage. Ils forment une bande de voleurs régie par la loi du plus fort, et que les paysans ou les forces de l'ordre tentent de réprimer. Afin de leur échapper, la bande trouve refuge dans un château, demeure d'un ancien chef d’orchestre. D’abord malmené, ce musicien isolé du monde parviendra à gagner leur confiance... En compétition internationale au Festival du Film de Locarno- 1948, "l'un des meilleurs film de la période d'après guerre" selon Georges Sadoul.
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" Ce film semble essentiellement procéder par symboles. Ce qui n'empêche que son humanitarisme, très positif, résonne fortement et profondé
" Ce film semble essentiellement procéder par symboles. Ce qui n'empêche que son humanitarisme, très positif, résonne fortement et profondément en nous. Comment exprimer la violence d'émotion dégagé par ces tendres visages juvéniles qui montrent les dents comme des bêtes de proie ?
Il nous sera difficile de juger authentique un film d'enfant après Quelque part en Europe ! Cet adolescent libéré par les bombes de la maison de correction et dont l'air réfléchi en impose à la bande, cette jeune fille violée par un mercenaire de la Gestapo dont la lumineuse féminité irradie tout à coup les haillons masculins, on les croirait arrachés par la caméra à la réalité même.
Et il y a surtout « Kuksi » ce gavroche de sept ans qui promène au milieu de cette aventure si souvent atroce la merveilleuse douceur de son regard et de sa mèche de cheveux. (…) ce film, taillé dans la pâte brute de la vie et réalisé avec des moyens techniques encore sommaires, nous capte dès le début par un style cinématographique admirablement pur.
Sous la caméra de Géza Radvànyi, c'est la mathématique visuelle et sonore de Poudovkine qui explose sur l'écran. Avec une brutalité inexorable, les plans se juxtaposent, découpant et recomposant la réalité sans la trahir d'un iota, en un flux d'images dont le splendide dynamisme esthétique nous submerge. (…)
La suggestion de contrepoint image-son est employé avec une rare maîtrise. Le dialogue percute littéralement l'image. Une scène pousse en particulier à son paroxysme l’efficacité de cette interférence de la vue et de l'oreille : C'est le plaquage des hurlements d'un chien de garde et des battements de tambour, des traqueurs d'enfants sur l'image de ce sac crevé d'où déferle la farine."
" Géza von Radványi est non seulement un des plus grands créateurs du cinéma mondial, mais avant, et au-dessus, cet être rare, fabuleux, pre
" Au firmament cinématographique européen de l’immédiate après-guerre, apparurent, comme surgis des ténèbres, quelques déchirants chefs-d’œu
" Au firmament cinématographique européen de l’immédiate après-guerre, apparurent, comme surgis des ténèbres, quelques déchirants chefs-d’œuvre. On s’empressa de les rassembler sous l’étiquette de néoréalisme. Le classement n’est-il pas un excellent moyen pour amputer ce que les sensibilités ont de plus subversif. Si on découvrait aujourd’hui Rome ville ouverte de Roberto Rosselini, Le Voleur de bicyclette de Vittorio de Sica et Quelque part en Europe de Geza Radvanyi, on ne pourrait, de bonne foi, les ranger dans une même « rubrique ». Il n’y a entre eux ni langage, ni idéologie communes. Le seul trait qui lie ces films est d’avoir été réalisés dans les mêmes années de disette, avec des moyens de fortune, avec des bouts de pellicule.
Quelque part en Europe est avant tout un film pour enfants. Les mômes d’aujourd’hui, qui évoluent dans un monde de plus en plus réglementé, seront à coup sûr éblouis par cette vision d’une horde de gosses partis courir le vaste monde. Même si ce monde est l’Europe centrale déchiquetée par la guerre. Ces enfants démunis de tout, qui se rencontrent le long des routes, vont créer une véritable société nomade, vivre de larcins, se mettre sous la protection du plus âgé et s’inventer des codes de conduite.
(...) Ce film, inspiré par des événements vécus par le cinéaste à la fin de la deuxième guerre mondiale, mérite, pour son touchant humanisme et le charme de sa photo en noir et blanc, de retrouver l’audience qu’il eut à sa sortie, il y a quelque trente ans."
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