Le Cinéma Allemand à l'honneur
À Paris, jusqu'au 13 octobre, le cinéma l'Arlequin accueille le Festival du Cinéma Allemand pour sa vingtièm1
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Inge et Karl vivent un de coup de foudre inattendu. Elle est mariée mais ce n'est pas ce qui surprend le plus leur entourage. Inge a 60 ans et Karl 76...
C'est arrivé comme ça. Des regards à la dérobée, une attirance. Pourtant, Inge a dépassé les 60 ans et, mariée depuis 30 ans, elle aime son mari. Seulement elle est attirée par cet homme plus âgé, Karl, qui a déjà 76 ans. Le coup de foudre. L'amour physique. Et d'un coup, elle se sent comme une jeune fille... Sur un sujet encore tabou, un film fort et pudique. Prix Coup de Cœur du Jury Un Certain Regard au Festival de Cannes 2008.
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" La sexualité du troisième âge n'inspirerait que les provocateurs et les gérontophiles ? Dans 7e Ciel,
" La sexualité du troisième âge n'inspirerait que les provocateurs et les gérontophiles ? Dans 7e Ciel, l'Allemand Andreas Dresen (Un été à Berlin) s'empare de ce sujet casse-gueule avec une telle délicatesse qu'il réussit à en montrer l'universalité. (...) Andreas Dresen assume jusqu'au bout l'âpreté de son sujet (...)
Sans tapage, et sans quitter la sphère de l'intime, le cinéaste démolit les préjugés puritains du jeunisme ambiant : non, la vie sexuelle ne s'arrête pas à 60 ans. Les vieux de 7e Ciel désirent, se caressent, font l'amour. Ils retrouvent le plaisir sensuel d'être nus en pleine nature. Un jour polissons, un autre maladroits comme des ados à l'instant du premier baiser.
On a rarement montré avec autant de justesse et de simplicité l'essence même de la relation amoureuse : compréhension au-delà des mots, reconnaissance mutuelle des corps, claire évidence que rien ne peut contrer.
Peu dialogué, le film avance au rythme des pulsions et des obligations de ses personnages. Car des contraintes, morales, sociales et familiales, ils en ont, comme tout le monde. De là naît la force dramatique du film : loin d'une vieillesse hédoniste et décomplexée à l'approche de l'heure dernière, les amants d'Andreas Dresen devront faire face à leurs responsabilités jusqu'à la fin. Pour tomber amoureux, il n'y a pas d'âge. Pas plus que pour mourir d'amour."
" ...Loin de chercher le scandale, loin de susciter un jugement moral, loin des idées établies, le cinéaste invite
" ...Loin de chercher le scandale, loin de susciter un jugement moral, loin des idées établies, le cinéaste invite à regarder cette histoire d'amour comme une histoire d'amour, à accepter que des sexagénaires aient un coup de foudre et que des amoureux n'aient pas éternellement la plastique de leurs vingt ans, à tolérer qu'ils aient encore des rapports sexuels.
Les qualités du film résident dans l'espèce de tranquillité avec laquelle il évoque cette idylle, sans tapage ni hypocrisie. Dresen dit et montre ce qui est, de manière à la fois touchante, sensible, et frontale. Ce couple s'aime physiquement, de façon explicite. Il montre Inge se regardant nue devant sa glace, et raconte comment la culpabilité l'assaille, comment elle tente de lutter contre ce qui est à la fois un bonheur inespéré et une malédiction, ce qui l'empêche de dormir la nuit. Comment elle décide de ne plus revoir Karl, puis se cache, puis avoue tout à celui avec lequel elle vit depuis trente ans.
Cet hymne à la liberté de vivre pleinement son désir ne fait pas abstraction du regard social, de la réticence de ceux qui ne raisonnent qu'en fonction du respect des convenances, de la souffrance que provoque ce bonheur brutal chez sa principale victime (l'époux) et sa bénéficiaire (Inge, crucifiée).
Le film est simple, ses images fortes, ses acteurs justes."
"... cette chronique sensible est constamment juste et poignante. Dans l’appartement d’Inge et de Werner, le côt&eacu
"... cette chronique sensible est constamment juste et poignante.
Dans l’appartement d’Inge et de Werner, le côté quelque peu étriqué du quotidien est renforcé par la petitesse des pièces et l’étroitesse des couloirs, mais il y règne une complicité immémoriale. Lorsque Inge retrouve Karl, la légèreté et la lumière qui l’envahissent sont palpables.
Rien n’est évité, ni les scènes de sexe ni la nudité. Le spectateur ne se trouve pour autant jamais en position de voyeur. Du grand art."
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