Scott Derrickson : "Mon principal objectif était de réaliser le film d’horreur le plus angoissant possible"
Après Le Jour où la Terre s'arrêta et L'Exorcisme d'Emily Rose, le réalisateur raconte comment il a pu, exceptionn1
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Un auteur de romans policiers découvre dans le grenier de sa nouvelle maison des bobines 8mm contenant les images de meurtres.
Ellison est un auteur de romans policiers inspirés de faits réels. Dans l’espoir d’écrire un nouveau livre à succès, il emménage avec sa famille dans une maison où les anciens propriétaires ont été retrouvés inexplicablement pendus. Ellison y découvre dans le grenier des bobines 8mm contenant les images de meurtres d’autres familles. Qui a filmé ces tueries et pour quelle raison ? Ellison va tenter de répondre à ces questions tandis que le tueur présumé, une entité surnaturelle présente sur les films, menace de plus en plus sa famille.
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" Pour écrire un livre sur un fait divers sordide et inexpliqué, un écrivain s'installe avec sa famille dans l
" Pour écrire un livre sur un fait divers sordide et inexpliqué, un écrivain s'installe avec sa famille dans la villa où eut lieu cette horrible affaire... Sans doute parce qu'il est interprété par Ethan Hawke (Bienvenue à Gattaca, La Femme du Vème), on s'attache à ce risque-tout qui se prend pour Truman Capote rédigeant De sang-froid, on croit à sa fascination pour un crime sur lequel il imagine pouvoir faire la lumière : toute une famille qui finit pendue à un arbre, sauf la petite dernière. L'horreur est là, dès les premières images, mais l'écrivain la voit-il ? Il s'aveugle, bien sûr, illusionné par le pouvoir des mots ! Voilà un vrai supplément d'âme pour ce film de Scott Derrickson, qui tire le meilleur de ce personnage amoureux de la fiction, mais incapable d'imaginer ce que cette histoire pourrait lui réserver..."
Frédéric Strauss" L’esprit qui possède Sinister, avec les films dans le film qui l’habitent, 8 mm évidemment tremblés,
" L’esprit qui possède Sinister, avec les films dans le film qui l’habitent, 8 mm évidemment tremblés, rayés, surex et brûlés, ce Saint-Esprit malsain est Bughul, dieu mésopotamien dévorateur digne de celui de l’Exorciste (...) un vrai film, d’horreur, et plus. Au passage, il offre une image morale de l’écrivain voleur de feu ; une autre du cinéma comme intrinsèquement maléfique ; le tout en réflexion sur la peur primale. La thèse en œuvre est que la peur est une forme (d’illusion) sans fond. Dans la peau de l’écrivain d’enquête, à la De sang froid, Ethan Hawke, jeune loup de Bienvenue à Gattaca (1997..."
Bayon" Le but des films d’horreur ? Libérer nos peurs !", s'enthousiasme Scott Derrickson. Après L’
" Le but des films d’horreur ? Libérer nos peurs !", s'enthousiasme Scott Derrickson. Après L’exorcisme d’Emily Rose, le jeune cinéaste américain persiste dans le genre avec Sinister. Tourné pour 3 petits millions de dollars, le film en a déjà rapporté 45 sur le sol américain. Un véritable carton que l’intéressé explique donc par le caractère "cathartique" de ce type de cinéma.
Sinister raconte l'histoire d'Ellison, un auteur de romans policier en panne d’inspiration qui s’installe avec femme et enfants dans une maison où une famille a été retrouvée pendue. Malgré la découverte de films effrayants dans la grange, probablement liés au drame passé, il décide de braver l’indicible, pensant tenir le sujet d’un hypothétique best seller. "Aux Etats-Unis, tout le monde veut être célèbre. C’est une maladie que j’ai moi-même contractée, raconte Derrickson. Le personnage principal de Sinister aussi !".
Sous les traits du père de famille écrivain, le comédien Ethan Hawke, rare dans les films de genre, épate. "Ellison n’est pas forcément sympa, il ment, il est égoïste, ce n’est pas un bon papa... Il fallait un acteur qui puisse incarner cela en touchant le cœur des spectateurs. Ethan a ça en lui !". En réinventant les codes d’un genre pourtant balisé, Sinister s’offre comme un voyage au cœur de la peur bleue. Pas celle qui fait sursauter, mais celle qui colonise le corps.
En filigrane, Derrickson met le fan de films d’horreur devant son addiction et évoque, comme l'Espagnol Alejandro Amenabar dans Tesis, le pouvoir de fascination des images violentes. "Je ne voulais pas d’un film d'"images trouvées" à la Paranormal Activity, précise-t-il. Mais plutôt une mise en abîme de ce principe dans une structure plus classique". En dépit d’une fin un brin décevante, la peur a rarement été aussi bonne."
" Dès les premières images, terrifiantes, Sinister annonce la couleur : celle d'un found footage intelligent, qui ut
" Dès les premières images, terrifiantes, Sinister annonce la couleur : celle d'un found footage intelligent, qui utilise à bon escient de la pellicule familiale au rendu brut de décoffrage pour distiller une épouvante sourde, lourde de menace (...) Aux commandes, Scott Derrickson (...) multiplie les effets, sonores et visuels, pour susciter la peur. Résultat : on sursaute à plusieurs reprises. Certains spectateurs ressentiront peut-être même un frisson leur parcourant l'échine.
Du début à la fin, l'efficacité est maximale, et même si certains éléments du dénouement ne font pas dans la franche originalité, la révélation est magistrale, proprement tétanisante en regard des horreurs vues auparavant en compagnie du malheureux héros, ces meurtres abominables, froidement exécutés. Le thème de la possession n'a pas fini d'inspirer les cinéastes américains, qui savent l'exploiter avec un solide talent, une imagination, un sens du suspense, du fantastique qui forcent l'admiration.'
" S’appuyant sur un scénario malin, qui possède plusieurs niveaux de lecture, Scott Derrickson analyse avec lucidit
" S’appuyant sur un scénario malin, qui possède plusieurs niveaux de lecture, Scott Derrickson analyse avec lucidité le rapport que nous entretenons avec les images violentes pour comprendre leur pouvoir de fascination, à travers la curiosité malsaine qu’Ellison éprouve à l’encontre des films en super 8. Ce voyeur en quête de vérité ne sort jamais de chez lui, ce qui renforce le sentiment de claustration. Un parti pris judicieux servi par une mise en scène élégante, minimaliste et l’interprétation nuancée d’Ethan Hawke."
Stéphanie Belpêche" Une enquête très prenante, pleine de bruits dans le grenier, de crimes atroces et de phénomènes pas tr&egr
" Une enquête très prenante, pleine de bruits dans le grenier, de crimes atroces et de phénomènes pas très naturels. Et même si les séances de visionnages de “snuff movies” sont parfois répétitives et la fin un peu troublante, Sinister prend aux tripes, et est à ranger directement aux rayons des sacrés bons thrillers qui font peur.'
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