" Le but des films d’horreur ? Libérer nos peurs !", s'enthousiasme Scott Derrickson. Après L’exorcisme d’Emily Rose, le jeune cinéaste américain persiste dans le genre avec Sinister. Tourné pour 3 petits millions de dollars, le film en a déjà rapporté 45 sur le sol américain. Un véritable carton que l’intéressé explique donc par le caractère "cathartique" de ce type de cinéma.
Sinister raconte l'histoire d'Ellison, un auteur de romans policier en panne d’inspiration qui s’installe avec femme et enfants dans une maison où une famille a été retrouvée pendue. Malgré la découverte de films effrayants dans la grange, probablement liés au drame passé, il décide de braver l’indicible, pensant tenir le sujet d’un hypothétique best seller. "Aux Etats-Unis, tout le monde veut être célèbre. C’est une maladie que j’ai moi-même contractée, raconte Derrickson. Le personnage principal de Sinister aussi !".
Sous les traits du père de famille écrivain, le comédien Ethan Hawke, rare dans les films de genre, épate. "Ellison n’est pas forcément sympa, il ment, il est égoïste, ce n’est pas un bon papa... Il fallait un acteur qui puisse incarner cela en touchant le cœur des spectateurs. Ethan a ça en lui !". En réinventant les codes d’un genre pourtant balisé, Sinister s’offre comme un voyage au cœur de la peur bleue. Pas celle qui fait sursauter, mais celle qui colonise le corps.
En filigrane, Derrickson met le fan de films d’horreur devant son addiction et évoque, comme l'Espagnol Alejandro Amenabar dans Tesis, le pouvoir de fascination des images violentes. "Je ne voulais pas d’un film d'"images trouvées" à la Paranormal Activity, précise-t-il. Mais plutôt une mise en abîme de ce principe dans une structure plus classique". En dépit d’une fin un brin décevante, la peur a rarement été aussi bonne."
Mehdi Omaïs
si vous voulez vous faire peur...c'est ici! en tout cas moi j'ai flippé!!ce n'est pas un film exceptionnel , juste un mauvais moment à passer!! il re1
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