2031. Une nouvelle ère glaciaire. Les derniers survivants ont pris place à bord du Snowpiercer, un train gigantesque condamné à tourner autour de la Terre sans jamais s’arrêter. Dans ce microcosme futuriste de métal fendant la glace, s’est recréée une hiérarchie des classes contre laquelle une poignée d’hommes entraînés par l’un d’eux tente de lutter. Car l’être humain ne changera jamais.
" Le plaisir de voir s’épanouir une œuvre d’une telle vitalité doit probablement beaucoup à cet art de la versatilité si tranchant – demeurer insaisissable en s’adaptant à toutes les situations – qui est devenu, de film en film, la propriété exclusive de son auteur. "
Vincent Malausa
Télérama
" Bong Joon-ho est un drôle de zèbre, expert en mélange de registres et de genres. Il y avait un monstre aquatique dégoûtant, déjà issu d'un...
" Bong Joon-ho est un drôle de zèbre, expert en mélange de registres et de genres. Il y avait un monstre aquatique dégoûtant, déjà issu d'une aberration écologique, dans son film le plus connu, la fable politique The Host. Il y avait de la pantalonnade dans le polar qui l'a révélé, Memories of murder, et de l'angoisse dans sa comédie de la filiation déréglée, Mother. Avec Snowpiercer, il exerce tous ses talents à la fois, farce et action constamment mêlées. Et il fait du train une tour de Babel pour acteurs, de ses interprètes coréens fétiches au jeune premier hollywoodien Chris Evans (Captain America, Avengers), dont on croirait voir le visage pour la première fois. En passant par l'anglaise Tilda Swinton, anthologique en garde-chiourme prêcheur et veule, tarte et insensible. "
Louis Guichard
Fiches du cinéma
" Avec Snowpiercer, il livre son film le plus abouti : celui où il peut remettre en cause ses - budget, langue de tournage, casting - tout e...
" Avec Snowpiercer, il livre son film le plus abouti : celui où il peut remettre en cause ses - budget, langue de tournage, casting - tout en renouant avec les figures de son univers. En s'interdisant nombre de facilités hollywoodiennes, en respectant l'âpreté de l'ouvrage dont il s'inspire, il réalise un film tout à fait personnel. "
Michael Ghennam
Libération
" Le film fonctionne comme un entonnoir avalant les concepts et les images, qu’il malaxe et recrache en série de sculptures oniriques d’une...
" Le film fonctionne comme un entonnoir avalant les concepts et les images, qu’il malaxe et recrache en série de sculptures oniriques d’une terrifiante ambiguïté. La collision entre cabaret brechtien et jeux vidéo, gesticulations d’apparatchiks réchappés du cauchemar stalinien et slogans néoconservateurs (...), charge communarde et répression impitoyable, les conflits anciens, viennent submerger l’investigation futuriste et la corroder de l’intérieur. "
Didier Péron
Critikat.com
" Bong Joon Ho semble pourtant se soucier comme d’une guigne de sa prouesse visuelle : la peinture des rapports humains l’intéresse plus que...
" Bong Joon Ho semble pourtant se soucier comme d’une guigne de sa prouesse visuelle : la peinture des rapports humains l’intéresse plus que tout, la forme ne venant qu’en prolongement logique, à peine remarqué par le spectateur, du récit. Baroques, absurdes et délirantes, les strates sociales du Transperceneige se valent aux yeux du réalisateur, et si celui-ci fait au départ la part belle aux pauvres, ce n’est que par sa logique narrative. Le sens du second degré du réalisateur de The Host fonctionne à plein régime, et tous sont aussi ridicules, pathétiques, les uns que les autres (...). "
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