17 portraits d'une jeune femme qui tente de reconstruire sa vie après avoir perdu son mari dans un accident de voiture. Si sa vie n'est plus que douleur, reste la magie des rencontres inattendues et le réconfort des fantômes... Le film qui révéla Christophe Honoré.
Festival de Cannes, 2002 : Sélection Officielle Un Certain Regard
"C'est très beau, de cette beauté qui naît à la fois du danger assumé de l'aventure, et des harmoniques entre la situation évoquée et les moyens employés."
Jean-Michel Frodon
Libération
"Un temps critique, Christophe Honoré s'était fendu en 1998, dans les Cahiers du cinéma, d'un texte ouvertement politique où il valorisait...
"Un temps critique, Christophe Honoré s'était fendu en 1998, dans les Cahiers du cinéma, d'un texte ouvertement politique où il valorisait des cinéastes américains tels Lynch ou Ferrara pour stigmatiser le manque d'ampleur stylistique de la plupart des films français. En contre-exemple, il citait, avec une ferveur à l'époque bien solitaire, Ceux qui m'aiment prendront le train de Chéreau.
Ainsi, dès le début de 17 Fois Cécile Cassard, on est à la fois perdu et en territoire connu : image floue d'un enfant rampant vers l'oeil de la caméra comme en souvenir de l'introït du Sombrede Philippe Gandrieux, plan d'arbres le long d'une route la nuit évoquant la course aveugle du générique de Lost Highway ou encore, plus tard, tentative de noyade de Cécile Cassard tel Matthew Modine dans le Black out de Ferrara, sans oublier l'hommage à Demy (Lola chanté par Romain Duris), le film d'Honoré résume bien en un précieux précipité alchimique quelques éléments les plus crépitants de la cinéphilie des gens de son âge, nés dans les années 70.
L'idée d'un film mental sur le deuil difficile d'une jeune veuve devient ainsi une traversée chaotique au milieu d'un ensemble de séquences lâchement liées entre elles, d'une matière chromatique, sonore et sensorielle à chaque fois différente et ultrachiadée. Les états psychiques du personnage (qui refuse de parler) se traduisent par la posture du corps (effondrement, danse, déambulation ivre), les modulations violentes de l'ombre et de la lumière, la sourdine de la bande-son brutalement crevée par la musique au lance-flammes d'Alex Beaupain (avec le groupe Lily Margot, pour une BO excellente).
Quand Honoré réussit à conjoindre tous les éléments, les séquences peuvent être renversantes comme celle où Cécile Cassard ramène deux ados à son hôtel, ou cette vision pasolinienne de Toulouse, où le mouvement des ouvriers d'usine semble obéir à une complexe scénographie. La fin, titrée Eden, Eden, Eden avec renaissance par la maternité, convainc nettement moins.
Bien mieux qu'un film prometteur, 17 Fois... a valeur de manifeste poétique et il force le respect."
Didier Péron
Première
"(...) parce qu'il y a Béatrice Dalle qui, comme à son habitude, bouffe littéralement l'écran, accompagnée d'un Romain Duris plus gay que vr...
"(...) parce qu'il y a Béatrice Dalle qui, comme à son habitude, bouffe littéralement l'écran, accompagnée d'un Romain Duris plus gay que vrai. Enfin, parce qu'il y a derrière tout ça et le reste (dont une bande-son à écouter en boucle) un auteur mêlant savamment intentions persos et références cinéphiles (...)."
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